Mécaniquement, le Transit Connect accepte quatre blocs Diesel : les 1.6 TDCi 75 ch, 1.6 TDCi 95 ch, 1.6 TDCi 95 ch ECOnetic et 1.6 TDCi 115 ch (associé à une boîte de vitesses à six rapports). Il reçoit aussi deux blocs essence : les 1.0 Ecoboost 100 ch et 1.6 Ecoboost 150 ch (associé à une boîte de vitesses automatique).

Une fois le volant réglé en hauteur et en profondeur, on peut quitter ses bases. Les premières impressions sont étonnantes. On se croirait presque au volant d’une petite sportive. Les réactions sont directes, saines. Le véhicule donne une impression de vivacité renforcée par la largeur des voies et un seuil de gravité assez bas. Les accélérations et reprises prodiguées par le moteur 1.6 TDCi 95 ch sont précieuses. Seulement, il y a un hic. Lorsque l’on quitte l’environnement urbain et que les relances sont plus nécessaires, le moteur avoue rapidement ses limites. Le Transit Connect perd de sa superbe en matière de dynamisme. Heureusement, le comportement routier demeure serein ; la prise de roulis est limitée, la précision de la direction demeure. Equipé du bloc 1.0 Ecoboost de 100 ch qui a déjà fait ses preuves sous le capot de Ford VP (véhicules particuliers) et qui a reçu de nombreuses récompenses ou distinctions, le Transit Connect présente un visage plus cohérent et continu de la ville à la campagne. Ce bloc fait en effet un nouvel étalage de ses vertus. Les relances et l’allonge du Transit Connect deviennent plus qu’honorables sur route et sur autoroute. Malheureusement, on sait que cette motorisation demeurera très marginale en matière de ventes (pas plus de 3 %) même si, chez Ford France, on veut croire – à raison – à son (fort) potentiel.