Depuis, plusieurs « annonces choc » ont émaillé la vie du groupe français dont l’entrée au capital de l’américain General Motors et la vente de plusieurs actifs (par exemple le siège du groupe situé avenue de la Grande Armée, à Paris).


En juin 2011, lorsque la fermeture potentielle du site d’Aulnay, plus important employeur du département de la Seine Saint Denis avec 3 100 personnes (3 500 avec les intérimaires), a été révélée au grand public, une décision quant à son avenir était éventuellement attendue pour l’automne 2012. Seulement, on l’a vu, le calendrier s’est depuis accéléré. Il croise en outre celui des élections présidentielle et législatives françaises. Du coup, la décision de PSA pourrait être anticipée et annoncée dans les semaines à venir.


Nous avons voulu savoir ce qu’en pensent les employés d’Aulnay. Connaître aussi leur état d’esprit. Même si toutes les personnes que nous avons rencontrées n’ont pas forcément voulu témoigner devant notre caméra, force est de constater que presque toutes sont convaincues de la « condamnation » de cette usine qui fabrique aujourd’hui encore des Citroën C3.


Nous aurions également souhaité avoir le point de vue de PSA face aux réactions des ouvriers d'Aulnay que nous avons rencontrés mais PSA a décliné notre demande arguant que le groupe s'est déjà beaucoup exprimé sur le sujet et qu'il ne fait « plus partie aujourd'hui des thèmes de communication » du groupe. Dont acte. Ne souhaitant pas pour autant en rester là, nous comptons aller interroger le prochain ministre de l'industrie dès qu'il aura été nommé.