Après 14 ans de bons et loyaux services, la Twingo va tirer sa révérence. Renault abandonne ainsi l’un de ses modèles les plus mythiques. Coup de projecteurs sur les principales différences entre les deux générations.
Dévoilée pour la première fois sous les projecteurs du salon de Paris 1992, la Renault Twingo a tout de suite marqué les esprits. Avec sa bouille rigolote, elle a su séduire très rapidement les automobilistes malgré sa simplicité apparente.
Des look bien distincts
La principale différence entre les deux générations saute aux yeux.
Il s’agit bien évidemment des lignes spécifiques. Finies les excentricités qui ont coûté si cher à Renault (échecs de l’Avantime et de la Vel Satis ), maintenant la Twingo se veut consensuelle. Si vous étiez tombés sous le charme de la bouille de la première avec ses phares en forme d'oeil et sa face qui avait l’air de sourire, vous risquez de rester de marbre devant le style plus « classique » de la petite nouvelle. Oubliez également, les couleurs acidulées de la première génération. Le succès fut tel que Renault n’a jamais entrepris de profondes évolutions mais plutôt de très légers restyling.
En découvrant, la nouvelle Twingo, certains ont très rapidement trouvé qu’elle avait des faux airs de Citroën C2 au niveau du profil tandis que d’autres estimaient qu’elle ressemble trop à la dernière Clio. Une chose est sûre, la Twingo est loin de laisser indifférent comme le prouve les 450 commentaires liés à la découverte du modèle définitif..
Pour la première fois, il existe deux carrosseries : une normale et une sportive dénommée GT avec quelques attributs exclusifs
Dans l’habitacle, la fantaisie est de retour et on note certains traits communs entre les deux versions comme l’instrumentation centrale ou l’autoradio qui est similaire. Certains critères sont propres à la nouvelle. C’est le cas du compte tours qui vient se greffer derrière le volant à la façon d’une Smart.
Plus grande, plus habitable
Comme dans la majorité des modèles récents, la nouvelle Twingo est plus grande que la première du nom. Avec 3,60 m de long (17 centimètres de plus que l’ancienne), elle s’inscrit au sommet du segment A, aux côtés de la Citroën C2. Inflation également au niveau de la largeur (+ 20 mm). L’organisation intérieure ne change pas profondément.
La Twingo conserve son aménagement en 4 places, mais la banquette AR coulissante se voit remplacée par deux sièges individuels, eux aussi coulissants. Il ne faut visiblement pas espérer gagner beaucoup sur le binôme habitabilité/volume du coffre grâce à la longueur accrue. Toutefois, la valeur du coffre est stable tout en restant le plus vaste du segment avec une capacité oscillant entre 165 et 285 litres en configuration 4 places, et la mise en tablette du siège passager avant permet de disposer d’une longueur de chargement de 2,15 mètres ! Malgré tout, pas de miracle puisque les centimètres supplémentaires ont principalement profité à l’amélioration de la sécurité passive en cas de choc frontal.
Une offre moteur plus vaste
Au lancement, la Twingo ne possédait qu’une seule motorisation; le vieux Cleon fonte de 1239 cm3 qui développait 55 ch. Au fur et à mesure, la gamme moteur s’est élargie et les versions actuelles proposent deux déclinaisons du 1.2 (avec ou sans 16v soupapes) délivrant 60 ou 75 ch. La nouvelle Twingo offrira une vaste palette de motorisations composée des deux moteurs essence précédemment cités mais également de deux nouveautés : un diesel 1.5 de 70 ch mais la principale innovation sera sans aucun le 1.2 TCE 100 ch qui équipera la Twingo GT. Il s’agira aussi de la première utilisation pour Renault de la technologie du downsizing. Deux types de boîte de vitesses seront disponibles : mécanique à cinq rapports ou robotisée.
Une Twingo mondiale
Même si la première Twingo constitue l’un des plus beaux succès commercial en France de ces 20 dernières années (elle est encore classée au Top 10 des meilleures ventes, 14 ans après ses débuts ), il n’en fut rien dans les autres pays. Le destin de la nouvelle Twingo se veut mondiale et son assemblage en est le parfait reflet. Pas de fabrication à Flins mais dans l’usine slovène de Novo Mesto. La Twingo II sera aussi disponible en conduite à droite, ce qui permettra sa diffusion en Grande Bretagne ou même au Japon puisque Carlos Ghosn réfléchirait à sa commercialisation sous la marque Nissan.
Et le prix ?
Si la première était vendue au moment de son apparition au prix de 55 000 francs, la seconde devrait rester accessible. Même si les tarifs ne seront révélés qu’au mois de juin, Renault annonce un « rapport prix/prestations extrêmement compétitif ».
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