La reprise du marché automobile est timide, et même si les chiffres de ces derniers mois sont très bons, il ne faut pas occulter la place des loueurs et autres achats de flottes des entreprises qui ont participé à la hausse des ventes automobiles. Les ventes à particulier ne progressent pas autant que nous pourrions l'imaginer, signe que la situation n'est pas totalement sauvée pour les constructeurs qui vendent en France. C'est d'ailleurs une des raisons qui pousse le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, à refuser les amendements de certains sénateurs pour l'ouverture du marché de la pièce de la carrosserie.
Certains pays ont ouvert le marché depuis déjà un moment, comme la Grande-Bretagne, mais en France, les brevets sur ces pièces restent la propriété des constructeurs, qui sont donc en situation de monopole, un monopole qui agace toujours autant. Selon Emmanuel Macron, « ce n'est peut-être pas le moment opportun » pour une libéralisation du marché. Le ministre se défend en avançant que seize autres pays européens « appliquent le même droit à la propriété intellectuelle que nous ». Une défense qui paraît sûrement bien faible pour ceux qui prônent l'ouverture du marché, et qui pourrait s'apparenter à : « je fais les choses mal, mais ce n'est pas grave, mes voisins font de même ». Rappelons que la libéralisation du marché de la pièce de carrosserie permettrait (en théorie, évidemment) de faire baisser leur coût et donc les tarifs en carrosserie/après-vente.
L'ouverture du marché n'est pas pour demain, et vu l'historique de ce dossier (qui dure depuis plusieurs années), nous sommes prêts à jouer quelques euros pour un long statu quo.
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