Vous en conviendrez, la vocation première d’un monospace est d’être modulable. Il est inhabituel de voir arriver un véhicule sur ce segment qui ne dispose pas de tous les arguments dans ce domaine. C’est pourtant le cas de l’Altea.
Plutôt qu’opter pour 3 sièges indépendants à l’arrière comme sur le Touran ou le Scénic, Seat a choisi une banquette (!) 2/3-1/3 comme à l’époque des breaks traditionnels. Il est donc impossible d’enlever les sièges. Un vrai désagrément pour un monospace actuel d’autant plus que le plancher une fois rabattu n’est pas totalement plat.
La capacité de chargement n’est d’ailleurs pas le point fort de l’Altea. Malgré un coffre à double fond et des rangements sous la tablette de coffre, l’Altea affiche un volume total de 409 litres c’est à dire inférieur à la plupart des concurrents.
En utilisant le double fond, en rabattant les sièges, on arrive à atteindre les 1320 litres. La comparaison avec le Scénic est douloureuse puisque celui-ci atteint 1840 litres. Une différence conséquente.
Dans l’habitacle, les rangements ne manquent pas que ce soit aux places avant ou arrière. On trouve des bacs de portières, des rangements sous les sièges avant et des aumônières mais leurs dimensions restent relativement limitées ce qui s’avère être pénalisant pour un usage quotidien. Il est par exemple totalement impossible de ranger une boisson en canette dans les portières. La boîte à gants n’est pas un exemple du genre avec une capacité restreinte et une porte bien fragile. Nous ne vous parlons même pas du rangement sous l’accoudoir central qui est totalement annihilé par le chargeur 6 CD.
Habitabilité et finition décevantes
Quand on prend place dans l’Altea, on est tout de suite conquis par la position de conduite très naturelle et berlinisée. Le volant de petit diamètre est très agréable et le levier de vitesse tombe parfaitement sous la main. Les sièges dans la finition Sport-up assurent un excellent maintient équivalents pour ne pas dire meilleurs à celui de la Seat Leon Cupra R. Bien calé dans les baquets, le conducteur trouve facilement une bonne position de conduite grâce aux multiples réglages. La finition Stylance qui propose une sellerie cuir possède également un bon maintient mais inférieur au précédent. Ces deux types de sellerie offrent un confort ferme mais plaisant.
Il n’en pas de même de la planche de bord qui déçoit. Si la qualité perçue est bonne avec des plaquages façon carbone, à y regarder de plus près, on est surpris de découvrir des matériaux trop sec, au toucher plus ludique. Dommage car le positionnement des commandes et le tableau de bord tourné vers le conducteur ont été bien pensés. Notons également que les compteurs cylindriques à la façon des dernières Alfa Romeo ne sont pas très lisibles de nuit. Si on n’y prête pas attention, on confond souvent le compte-tours et le compteur de vitesse
La situation est différente à l’arrière où l’Altea peut théoriquement accueillir 3 personnes. Seul souci, la place centrale est étroite, le dossier dur et le tunnel detransmission énorme.
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