Les énergies renouvelables, les véhicules hybrides, le développement durable sont des concepts qui s'émancipent à l'ombre de riches bureaux d'études dont la substantifique moelle se voit brevetée à peine sortie des limbes.

Il reste cependant une sorte de pré carré intemporel qui se conjugue généralement sur le mode de l'ironie, et parfois même se décline avec un certain mépris du côté des biens pensant. Celui des illuminés de campagne dont le charisme de terroir pousse plus à l'abord indulgent qu'à l'intérêt admiratif. On se concentre sur la forme jusqu'à en occulter le fond. Grave erreur.

Ce contenu dépose des cookies, vous devez accepter les cookies en cliquant sur le bouton ci-dessous pour pouvoir visualiser ce contenu et recharger la page

La coupable fatuité oublie ainsi de remarquer l'évidence. Ce que font ces personnes, ça marche, si bien que leur énergie à persévérer est on ne peut plus estimable. Regardez le gaulois Léonce Rudelle, à la faconde méridionale et au timbre rugueux qui n'en est pas moins une lumière en prise avec son temps. Normal, il en pince pour l'électricité.

De la voiture au motoculteur, il s'occupe aussi du deux roues, et le moins que l'on puisse dire c'est que dans ce secteur, il a produit une machine qui a des watts, comme on dit dans le milieu. Léonce est donc bien un de ces illuminés cités plus haut. On peut en rire ou s'en féliciter, c'est soumis à votre juste sagacité.