Aussi original qu’il puisse être, le Kangoo Be Bop demeure toujours un Kangoo à savoir un ludospace. Même si les progrès entre les deux générations sautent aux yeux, le Kangoo égale tout juste le confort et le comportement de la moyenne des berlines et des monospaces. Ainsi, conçu à partir des trains de Scénic, le Kangoo Be Bop est facilement enclin à prendre du roulis en courbes et manque cruellement d’agilité et cela est amplifié par l’augmentation de la garde au sol de 20 mm par rapport au Kangoo. Ce tempérament pataud sur route est compensé par une grande aisance en agglomération. Avec ses 3,87 m de long, le Kangoo Be Bop est plus court à titre d’exemple qu’une Clio, ce qui lui permet de stationner très facilement. Son excellent diamètre de braquage de 9,65 m permet d’effectuer sans aucun problème toutes les manœuvres inhérentes à la ville.
En matière de confort, le Be Bop se rattrape avec des sièges avant offrant un excellent confort. Les deux passagers arrière ont moins de chance. Si la garde au toit ainsi que l’espace aux jambes et aux coudes ne souffrent d’aucune critique, il n'en est pas de même de la position des jambes. En raison de sièges surélevés et d’une absence de cuve pour les pieds, la position se révèle fatigante à tenir.
Sous le capot du Be Bop, on trouve deux motorisations bien connues qui constituent les deux blocs les puissants du Kangoo à savoir le 1.6 16v 105 ch essence et le 1.5 dCi 105 ch. Vu le choix proposé, nous vous conseillons d’opter pour le diesel tant le 1.6 16v manque d’intérêt. En effet, ce dernier peine à animer les 1400 kg du Be Bop. Les 148 Nm apparaissent comme insuffisants pour fournir des reprises et des accélérations correctes. De ce fait, pour essayer de tirer le maximum, il ne faut pas hésiter à appuyer sur la pédale d’accélérateur et cela se traduit par une sonorité envahissante et par une consommation accrue. Même si l’on met de coté ces défauts qui ont été reconnus à mots couverts par Renault, on n’est vraiment pas séduit par cette motorisation. Heureusement, le diesel rattrape les défauts de l’essence grâce notamment à un couple de 240 Nm qui lui permet de rendre la route plus agréable grâce à des reprises et des accélérations convaincantes, le tout dans un confort phonique nettement plus serein. Ajoutez à cela une consommation moyenne inférieure de 2l/100 km et on comprend mieux pourquoi le diesel va représenter la majeure partie des ventes.
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