Le Bonus/Malus, c’est un peu la remise des prix des assureurs à leurs assurés. Son fonctionnement peu transparent pour le commun des mortels est une véritable angoisse pour beaucoup d'automobilistes qui attendent chaque année les chiffres de leur prime. Le malus, c’est un peu le zéro pointé qui guette le cancre. Mais comment diable ce tableau d’honneur fonctionne t-il ?
Commençons par le début. Un assuré débutant n'a ni bonus ni malus et bénéficie d’un coefficient de 1. Pour attribuer les bonnes ou mauvaise notes, l’assureur va regarder s'il a eu des accidents au cours des douze mois précédant de deux mois la date de son contrat, soit sur une période courant de novembre à novembre si le départ est fixé à janvier.
Le bonus réduit le coefficient de 5 % et passera donc à 0,95. À ce rythme sans faute, le bon conducteur (ou le chanceux, au choix) atteindra le coefficient de réduction maximal de 0,5 au bout de quatorze ans. Ce bon comportement se matérialise en espèces sonnantes et trébuchantes en réduisant la prime : pour un coefficient de 0,5 (bonus de 50 % ) la prime sera réduite de moitié.
À l’opposé, le moindre accident responsable grève votre prime de 25 % . Pour une responsabilité partagée, les assureurs font preuve du même esprit mathématique et augmentent votre prime de 12,5 % . Que les plus mauvais (ou les moins chanceux) se rassurent, le coefficient de majoration maximum ne peut dépasser les 3,5 et après deux ans sans aucun accident, il disparaîtra tout simplement.
Seule exception à cette implacable règle comptable, si un automobiliste demeure trois ans avec un bonus de 50 % , son premier accident ne sera pas pris en compte.
Allez, pour vous redonner le moral, voici quelques cas qui ne justifient pas un malus : l’accident causé par un voleur, la tentative de vol, les bris de glace, l'incendie… ou si un événement de force majeure vous frappe.
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