Ce week-end, le Grand Prix d'Australie à Melbourne va lancer la saison 2014. Certes, tout ce que nous avons vu lors des 3 sessions de tests hivernaux n'a pas été extrêmement engageant mais s'il y a une chose qui manquait les autres années et qui est ici poussée à son paroxysme, c'est bien l'incertitude !


s'il y a une chose qui manquait les autres années et qui est ici poussée à son paroxysme, c'est bien l'incertitude

Oui, 2014 est la saison la plus imprévisible depuis très très longtemps et rien que cela, ça va obliger beaucoup d'entre nous (les vrais passionnés de F1) à se lever pour assister à ce Grand Prix pour enfin savoir. Quoique, il faut aussi rappeler que le classement de Melbourne est rarement révélateur de la hiérarchie qui se dessine ensuite dans le championnat (par contre, le nom du poleman est souvent Champion du monde !), on évitera donc de se formaliser. Mais des choses extraordinaires vont obligatoirement arriver sur cette épreuve.

À la vue des essais d'avant saison durant lesquels on rappellera que Felipe Massa a signé le meilleur chrono sur une Williams-Mercedes constamment rapide et dorénavant très jolie avec ses couleurs Martini, Christian Horner a affirmé qu'il ne serait pas surpris de voir une Mercedes finir avec 2 tours d'avance sur tous les autres concurrents. Le responsable F1 de Magnetti Marelli a indiqué de son côté qu'il était tout à fait possible qu'aucune monoplace ne parvienne jusqu'à l'arrivée, bref, tout peut arriver sauf apparemment un cavalier seul de Sebastian Vettel sur sa Red Bull, un augure qui va en ravir beaucoup !

Bref, techniquement, la F1 s'offre une renaissance qui sera forcément douloureuse les premiers temps, soyez sûrs que cela ne durera pas longtemps. Les autorités ayant déjà admis que la réglementation changerait pour éviter ses nez disgracieux l'an prochain et que si Renault et Red Bull ne s'en sortent pas cette année après 4 titres consécutifs, nul doute que l'on autorisera assez vite le motoriste à faire les modifications nécessaires sur son moteur pour s'assurer qu'il ne disparaisse pas en fin de saison.


Pour voir la F1 en France, le problème reste le même que l'an dernier puisque Canal Plus diffuse la course en crypté et le reste du week-end sur C+ Sport. Reste la radio avec RMC ou internet avec l'accès à quelques chaînes étrangères qui peuvent offrir une bonne solution ou aux canaux parallèles pour les bidouilleurs du net qui parviennent à détourner les cryptages.


Les horaires F1 à la télé ce week-end


Vendredi 14 mars 2014

2h30 - 4h00 : Essais Libres 1 - Prise d’antenne à 2h15

6h30 - 8h00 : Essais Libres 2 - Prise d’antenne à 6h20



Samedi 15 mars 2014

4h00 - 5h00 : Essais Libres 3 - Prise d’antenne à 3h50

7h00 : Qualifications - Prise d’antenne à 6h45


Dimanche 16 mars 2014

7h00 : Grand Prix d’Australie - Prise d’antenne à 6h15 sur C+


Pour ne pas être dépaysés, voici les nouveaux numéros des pilotes qu'ils devront désormais conserver toute leur carrière


Sebastian Vettel – 5 (mais surtout le 1 du champion cette année)

Le numéro de sa Red Bull en 2010, date de son premier titre, mais aussi celui de son karting lorsqu'il courait en 2001.


Daniel Ricciardo - 3

Son premier numéro en karting et aussi celui de Dale Earnhardt, le champion de Nascar mort en course


Lewis Hamilton - 44

Là aussi, c'est son tout premier numéro utilisé en karting en 1995


Nico Rosberg - 6

C'est le numéro porte-bonheur de sa future femme mais aussi de son père qui a remporté le championnat 1982 sur Williams avec ce numéro.


Fernando Alonso - 14

Pas de surprise avec Alonso qui comme d'autres a choisi son premier numéro de course en karting qui est devenu son porte-bonheur puisqu'il a remporté le championnat du monde de kart 1996 un 14 juillet à 14 ans avec le numéro 14.


Kimi Raikkonen - 7

7 est le numéro qu'il portait l'an dernier.


Romain Grosjean - 8

C'est le numéro qu'il portait l'an dernier, sa meilleure saison en F1. C'est aussi le jour de naissance de sa femme qu'il a rencontrée en 2008 et aussi parce que « son fils est la 8e merveille du monde » !


Pastor Maldonado - 13

Apparemment un numéro qui a une longue histoire dans le sport automobile vénézuélien. Et qui n'est pas synonyme de malchance.


Jenson Button - 22

C'est le numéro de la Brawn GP qu'il a menée au titre en 2009 i


Kevin Magnussen - 20

Le numéro de la Formule Renault 3.5 avec laquelle il a remporté le titre en 2013 .


Nico Hulkenberg – 27


Un numéro « cool » selon Nico. Celui de plein de grands champions effectivement.


Sergio Perez - 11

Le numéro qu'il portait lorsqu'il courait en karting


Adrian Sutil - 99

Les pilotes avaient le choix des chiffres allant de 2 à 99, Sutil a choisi une extrémité.


Esteban Gutierrez - 21

Son chiffre porte-bonheur tout simplement


Jean-Eric Vergne - 25

Il est né un 25 avril et portait ce numéro à ses débuts en karting


Daniil Kvyat - 26

L'équipier de Vergne est né un 26 avril !! Du coup, l'équipe aura 2 numéros consécutifs


Felipe Massa - 19

19 est le numéro qu'il portait lorsqu'il a remporté l'Euro F3000 en 2001, ce qui lui a permis de décrocher le test chez Sauber qui l'amènera en F1. C'est aussi le numéro que son oncle portait lorsqu'il courait et qu'il a repris ensuite en karting.


Valtteri Bottas - 77

Parce que ‘BO77AS’, ça rend bien


Jules Bianchi - 17

Jules Bianchi voulait soit le 7, le 27 ou le 77 mais tous étaient pris lorsque son tour est venu. Le 17 fera donc l'affaire puisqu'il y a un 7


Max Chilton - 4

Parce que M4X, ça rend bien


Kamui Kobayashi - 10

10 est le premier numéro qu'il a porté en F1 chez Toyota


Marcus Ericsson – 9

Un numéro qu'il aime bien et du coup, Caterham fera rouler le 9 et le 10