AMG, ce sont d’abord des motorisations. Les différents programmes concoctés par ce préparateur ont la spécificité de voir les autos concernées dotées de chevaux supplémentaires en nombre. La SL 55 ne fait pas exception à la règle et le V8 à compresseur développe 476 chevaux pour un couple de 700 Nm, soit la puissance la plus élevée jamais atteinte sur un moteur Mercedes.
Celui de la SL 55 AMG, directement dérivé du 5 439 cm3 24 soupapes, est équipé d’un vilebrequin, de pistons, de soupapes renforcées et surtout d’un compresseur qui propulse la belle de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes.
Le compresseur est bel et bien l’organe essentiel de ce moteur car la vitesse de rotation maximale qui est de 23 000 tr/min, offre une pression supérieure de 30 % par rapport aux productions antérieures.
Au-delà de la vitesse de pointe, électroniquement bridée à 250 km/h (c’est d’ailleurs bien dommage), cette motorisation est exceptionnelle par sa plage d’utilisation car le couple maxi obtenu dès 2 650 tr/min est maintenu jusqu’à 4 500 tr/min ; ce qui fait de cette SL 55, l’une des voitures de série les plus "coupleuses" du marché.
Devant ces chiffres hallucinants, la SL 500 avec ses 306 chevaux fait figure de « parent pauvre » et il faut remarquer que l’absence dans la gamme d’une SL 600 ne fait que renforcer ce malaise.
Autant dire que la version 6 cylindres qui doit servir de modèle de base et d’appel d’offre fait pitié par rapport à la SL 55, mais les deux prix sont incomparables.
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