Jaguar et le sport
Les 24 Heures du Mans
Dans la première moitié des années cinquante, Jaguar sera le plus féroce rival de Ferrari en endurance enlevant notamment 5 victoires aux 24 Heures du Mans. Les Type C ouvrent le bal en 1951et 53, puis les fameuses Type D surmontées de leur dérive verticale s'imposent ensuite en 1955/56 et 57. Après quelques sorties moins glorieuses avec des prototypes dérivés de la Type E à l'aube des années soixante, Jaguar se retire officiellement pendant près de deux décennies de la compétition.
Après la privatisation de la marque, c'est sous l'impulsion de Tom Walkinshaw que Jaguar va revenir au plus haut niveau à partir de 1985. Champion du monde des marques (8 victoires en dix courses) en 1987, Jaguar double la mise l'année suivante et renoue avec la victoire aux 24 Heures du Mans. Après un nouveau succès au Mans en 1990, puis un troisième titre mondial en 1991, Jaguar déçu par les "caprices" de la Fédération du Sport Automobile décidera de mettre un terme à son engagement sportif.
La Formule 1
Contrairement à la plupart des constructeurs sportifs britanniques, Jaguar ne s'est jamais investi officiellement en Formule 1 dans les années 50/60. Si quelques moteurs XK 6 cylindres ont bien été installés dans des monoplaces (HWM ou Lister), il ne s'agissait que d'initiatives privées qui ne furent guère couronnées de succès.
L'implication de Jaguar en Formule 1 pour la saison 2000 est, elle, totalement différente. Il s'agit davantage d'un "label" Jaguar apposé à l'ex-écurie de Jackie Stewart devenue la propriété de Ford.
Les "Saloon Cars"
Dès son lancement en 1960, la berline Mk II 3.8 litres fit le bonheur des pilotes britanniques dans les épreuves réservées aux voitures de Tourisme. Sur le continent, elle décrocha le championnat d'Europe en 1963 et remporta, avec Bernard Consten, la catégorie Tourisme au Tour de France Automobile entre 1960 et 63.
Vingt ans plus tard, un coupé XJS à moteur V12 préparé par Tom Walkinshaw enlève cinq victoires dans le championnat d'Europe 1983. Forte de sept victoires cette fois, Jaguar remporte le titre en 1984.
Les Rallyes
Archétype du "gentleman-driver", le Britannique Ian Appleyard va offrir à la firme de Coventry ses plus beaux lauriers en rallyes. Dès 1948, il s'impose à la Coupe des Alpes avec un roadster SS 100. Il récidivera avec une XK 120 en 1950/51/52/53 et enlèvera également le RAC en 1951 et 53.
A une époque où le Rallye de Monte-Carlo n'est encore qu'une épreuve de régularité compliquée de pénalisations selon la puissance, le poids, etc…, Jaguar peut se flatter d'un succès en 1956 avec une berline Mk VII.
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