Dennis et Mercedes l’ont annoncé, Fernando Alonso le confirme aussi dans un communiqué. Son unique saison chez McLaren n’aura pas de suite. Une déclaration finale qui est à la fois teintée de déception et de soulagement, symptomatique d’une relation passionnelle entre les deux parties, devenues au fil des courses deux camps. Mais en Formule 1 le « je t’aime moi non plus » termine toujours dans l’impasse. Et, de guerre lasse, c’est pour s’en délivrer que tout le monde s’est aménagé cette porte de sortie.
« Depuis que je suis enfant, j’ai toujours voulu piloter pour McLaren, mais parfois, dans la vie, les choses ne se déroulent pas comme on l’aurait imaginer. McLaren reste quand même une grande écurie. »
Après cette pointe de nostalgie, le bilan : « Nous avons eu des hauts et des bas et ce n’est pas un secret que je ne me suis jamais senti intégré dans l’équipe. Je sais qu’il y a eu des rumeurs de favoritisme en ma défaveur, mais je dois dire maintenant que j’ai eu les mêmes chances de gagner. » La vérité est donc ailleurs.
Reste le soulagement d’en finir pour pouvoir « se concentrer sur 2008 », et de souhaiter, comme il est toujours de circonstance, « le meilleur pour le futur » à ceux que l’on quitte. Enfin, pas trop non plus, sauf à entendre par là qu’une place de second derrière soi est ce qui se fait de mieux.
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