Les propos prêtés à Alonso et relayés par la presse ibérique sont très durs à l'égard de Renault, au lendemain de la victoire de Schumacher en Chine. Fernando serait ainsi persuadé d'une trahison du losange à son égard.
Un constructeur qui ne verrait pas d'un bon œil la fuite d'un numéro 1 qui serait l'année prochaine arboré sur une monoplace concurrente. Egarement de la part du champion Espagnol enragé par sa défaite ? Le verbe d'Alonso fait, quoi qu'il en soit, de nouveau la une, après ses propos sur Schumi et ses considérations sur la Fia via son regard développé sur la Formule 1.
Renault ne l'aiderait pas autant qui le faudrait. Ce sentiment, Alonso l'avait déjà distillé alors qu'il dominait pourtant la saison. La conjoncture actuelle n'est sans doute pas du genre à le rassurer sur ce thème. Pour lui, rares ont été les personnes déçues par sa deuxième place alors qu'il en a trouvé beaucoup trop à se satisfaire de ce simple podium qui offrait, quand même, mais seulement, à Renault, l'occasion de reprendre la tête des constructeurs.
Complexe de persécution, ingratitude totale ou réalité, d'aucuns jugeront ses appréciations. Mais une chose apparaît objectivement comme certaine : Alonso a besoin de Renault pour son titre et Renault a besoin d'Alonso pour asseoir le sien. Alors quid de ce verbe acrimonieux ? En cas de succès, le champagne risque d'être, malgré tout, amer.
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