Maintenant attention, en un seul clic on ne pourra pas faire sauter son PV. Allan Schinazi et Yohan Dehan, qui sont les deux avocats parisiens qui ont décidé de lancer l'application Flash Avocat, veulent avant tout mettre en relation les automobilistes qui souhaitent contester leurs PV avec un avocat. La démarche est simple : l'utilisateur prend une photo du PV et l'envoie via l'application. Ensuite les deux avocats vont étudier la contravention à la recherche de failles juridiques qui pourraient annuler le PV. Si ce denier est établi en bonne et due forme, il n’y aura pas de miracle.
Maintenant, la paire assure qu’il est possible de faire quelque chose dans 80 à 90% des cas. Un devis est alors envoyé à l'utilisateur qui pourra l’accepter ou non. Mais au vu des tarifs promis, il y a toutes les chances qu’il le soit : 20 euros pour un stationnement et 85 euros pour les autres infractions. Il faudra ensuite compter les frais de représentation au tribunal.
Par quel miracle ces tarifs accessibles ? La masse : au lieu d'avoir un avocat qui se déplace au tribunal pour un client, il se déplacera pour 50 clients. « On veut démocratiser les démarches, simplifier l'accès au client, à des prix qui sont les mêmes pour tous. On ne commence pas à faire payer dès que le client a franchi la porte et s'est assis sur le siège » commente Allan Schinazi, l'un des deux avocats créateur de Flash Avocat. On ne peut qu’acquiescer.
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