Après quatre années de pertes, le groupe Fiat est sorti du rouge l’an dernier. Au dernier trimestre, la division auto a elle-même renoué avec les profits. La cause de cette miraculeuse relance, l’arrivée et la commercialisation de la Grande Punto. Mais de ce 1,3 milliard d’euros de profits dégagés en 2005, il faut retrancher les 1,1 milliard d’euros versés par General Motors, au titre de “dédommagement“, pour la fin de la collaboration entre les deux partenaires automobiles. Il n’en reste pas moins vrai que malgré cette “manne providentielle“, la firme Fiat aurait de toutes les façons sortie la tête hors de l’eau. Mais si l’avenir, du fait de ces bons résultats, se teinte quelque peu de rose, le groupe reste fragile. Prochainement, Fiat lancera un emprunt public de sept ans pour apporter un peu d’argent frais à ses nouveaux projets. Ceux-ci concernent essentiellement les futures compactes Fiat Stilo 2, Alfa 149 et Lancia Delta, sur lesquelles le groupe fonde de grands espoirs. En attendant, la montée en puissance de la Fiat Grande Punto devrait se poursuivre, l’arrivée du 4x4 Sedici devrait aussi apporter un peu de beurre dans les épinards. Dans les autres marques automobiles du groupe, les nouveautés devraient se succéder et apporter elles aussi leur concours à une augmentation des profits (on pense en particulier à Alfa qui avec les nouvelles beautés que sont les 159, 159 SW, Brera coupé et spider a de quoi séduire pas mal de clients). Pour 2006, le boss de Fiat Sergio Marchionne prévoit de réussir à faire un bénéfice net de 700 millions d’euros. Un objectif ambitieux, mais qui semble réalisable, disent beaucoup d’économistes.

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