Une nouvelle polémique pourrait naître au sein de la Formule 1 au sujet du rôle des pilotes d'essais.
On rappelle que cette année, les essais hivernaux ont été réduits, et carrément interdits à partir du premier Grand Prix de la saison jusqu'au mois de novembre !
Hier, Liuzzi nous faisait part de son souhait d'aller faire un tour aux 24 heures du Mans pour ne pas perdre son coup de volant.
Aujourd'hui, c'est de la Rosa, le pilote d'essai de McLaren-Mercedes, qui monte au créneau en critiquant le nouveau système d'essais, et pire, en soulignant un problème lié à la sécurité:
"Aujourd'hui, je n'aurai en principe pas dû piloter.
J'espère que je pourrai reprendre le volant pour des essais dans les semaines à venir parce que c'est très important d'arriver à Melbourne avec autant de kilomètres que possible au compteur.
Autrement, la fonction même de pilote d'essai devient ridicule.
Venir à Melbourne avec un faible kilométrage et ne pas avoir un seul jour d'essai en cours de saison ne fait que nous rouiller. Si nous les pilotes d'essai devions grimper en urgence dans la voiture, il pourrait y avoir un problème de sécurité par manque d'habitude.
Si je dois remplacer un pilote (Hamilton ou Kovalainen) à mi-saison, j'en serai à quatre ou cinq mois sans avoir piloté de F1. C'est un problème pour nous."
Par ailleurs, le GPDA, l'association des pilotes, a souligné le peu d'intérêt de cette mesure, en ajoutant qu'elle ne générait que peu d'économies.
En marge des essais qui se déroulent actuellement à Jerez, ce point de vue pourrait bien être repris par un bon nombre de pilotes.
Une fois de plus, la balle est dans le camp de la FIA...
Source: L'équipe.fr
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération