Premier véhicule Nismo

200 ch

à partir de 26 490 €

Pour le plus grand bonheur des amateurs de bolides, Nismo débarque en France. Toutefois, il est bon d’expliquer pourquoi la branche sportive de Nissan a choisi, pour ses débuts hors Japon, d’exercer ses talents sur un Juke et non pas sur un modèle plus sportif. Tout simplement car le Juke est un succès commercial. Depuis son lancement en octobre 2010, il s’est écoulé plus de 45 000 exemplaires de ce petit crossover. Nissan souhaite donc toucher un public très large.

Essai vidéo - Nissan Juke Nismo : Nis-bon, Nis-mauvais

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Dès le premier regard, il est impossible de ne pas voir les transformations esthétiques qui ont été apportées par Nismo. Le Juke gagne indéniablement en agressivité avec un bouclier plus massif et sportif comprenant des LEDS et une lame, des jantes 18 pouces, une grille de calandre noir laqué, des élargisseurs d’ailes, des bas de caisse, un aileron de hayon, des coques de rétroviseurs rouges, un diffuseur ainsi qu’une sortie d’échappement de 100 mm de diamètre. Le tout agrémenté d’un filet rouge sur les flancs qui renforce l’impression de dynamisme. À noter que ce Juke Nismo sera disponible en 3 couleurs : gris, noir et un blanc perlé exclusif qui fait à cette occasion son entrée dans la gamme Juke. Au final, la recette est connue mais le résultat toujours aussi réussi.

Essai vidéo - Nissan Juke Nismo : Nis-bon, Nis-mauvais

L'intérieur gagne indéniablement en qualité de présentation

Observation identique dans l’habitable où le travail des gens de Nismo saute aux yeux avec deux sièges baquets, une sellerie en alcantara ; une matière que l’on retrouve également sur le volant et les contre-portes avant. La planche de bord reste globalement semblable à un Juke classique si ce n’est l’instrumentation qui adopte un compte-tours sur fond rouge alors que le compteur de vitesse demeure sur fond noir. Ajoutez à cela quelques surpiqûres et logos et l’habitacle du Juke gagne indéniablement en présentation et en qualité. Les plastiques, pourtant d’aspect basique, ne choquent même plus…

Nismo, d’hier à demain


Essai vidéo - Nissan Juke Nismo : Nis-bon, Nis-mauvais
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Créée dans les années 60, Nismo - contraction de Nissan Motorsport - représente la branche sportive du constructeur japonais, l’équivalent de Renault Sport pour la firme au losange, du département M pour BMW ou d’AMG pour Mercedes. Spécialiste de la conception de véhicules destinés à la compétition, Nismo a ensuite élargi son activité à la fabrication de pièces permettant d’améliorer le look ou les performances de certains modèles Nissan. Toutefois, ces différentes réalisations sont réservées exclusivement au marché japonais.

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En France, seuls les passionnés de véhicules sportifs ou les amateurs de jeux vidéos et notamment de Gran Turismo connaissaient réellement cette enseigne. Aujourd’hui, changement radical de politique puisque Nissan a décidé d’introduire dans le monde entier sa filiale sportive. Le Juke est ainsi le premier véhicule à recevoir ce badge mais il ne sera pas le seul puisque nous avons pu découvrir en exclusivité la version Nismo du 370Z et Nissan étudie très sérieusement la possibilité de proposer une version encore plus radicale de ce Juke. Parallèlement à cela, Nismo devrait également commercialiser des kits carrosseries et esthétiques afin d’en équiper certains véhicules en seconde monte ou sous forme d’accessoires, à la manière d’AMG. Vous l’aurez compris, l’histoire de Nismo en Europe ne fait que commencer.