Estoril, Sud du Portugal. 20°C, temps pluvieux. Nissan a réquisitionné l’ancien circuit de F1 pour plus d’un mois. Dans le Pit lane, quatre Nissan GT-R aux spécifications US sont stationnées prêtes à être malmenées par les journalistes français durant une matinée entière. Le briefing du staff Nissan débute par un petit rappel des fondamentaux.
Caractéristiques techniques :
- V6 bi-turbo 3.8 de 480 ch
- Couple maxi de 588 Nm
- Boite séquentielle à double embrayage et 6 rapports avec palettes au volant
- Freins à disques ventilés Brembo de 380 mm
- Amortisseurs électroniques
Une fois les informations assimilées, la première prise de contact avec le phénomène japonais est très excitante. Le design extérieur peut prêter à discussion face aux concurrentes directes que sont Porsche 911 turbo et Audi R8. Tout dépend de quelle génération on se place. Quoiqu’il en soit, la supercar de Nissan arbore un physique ramassé et musclé dans la lignée de ses ancêtres.
Une fois à bord, on découvre un intérieur plutôt soigné entièrement dédié à la sportivité. A commencer par l’ordinateur de bord conçu par Polyphony, le developpeur de Gran Turismo, qui informe le conducteur sur ses performances : V-max, vitesse moyenne, chronos, accélérations latérales… et l’état de santé de la voiture : pression d’huile, du turbo, température, etc.
La console centrale, elle, comporte les réglages habituels, mais aussi les différents modes de suspensions et de transmission ainsi que l’ESP entièrement déconnectable. Compte tenu des conditions climatiques et de mes piètres talents de pilote, l’instructeur recommande de laisser ce dernier enclenché et de me positionner sur les modes normaux en ce qui concerne la transmission et les suspensions. Les plus aguérris, en temps normal, auront l’alternative mode Racing. Bien calé dans le baquet, le conducteur dispose d’une position naturelle et d’une bonne visibilité quel que soit sont gabarit, puisque siège et volant sont entièrement réglables. Petite particularité : lorsque vous réglez le volant griffé GT-R, c’est l’ensemble instrumentations et volant qui s’ajuste.
Aux places arrière, et c’est rare dans cette catégorie, les 2 passagers séparés par une puissante sono Bose, profitent d’une assise plutôt confortable… mais d’une garde au toit assez réduite.
Ceinture bouclée, rétros ajustés et signe de croix… C’est d’une pression sur le bouton rouge « Start » situé sous le levier de vitesses que l’on réveille l’effrayant V6 bi-turbo. Un râle métallique et soigné s’échappe des 4 échappements en inox. En route pour le test.
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