En 2060, la voiture la plus vendue sera la Renault Villo

Surprise, nous vous entraînons dans le futur de l'automobile. Visitons aujourd'hui l'année 2060, il y a encore des voitures, mais on manque de pétrole… Du délire ? Pas si sûr…

Les prévisions sur les réserves de pétrole sont encore à la baisse ! Le baril à 300 Dollars ! Voilà ce qu’annonce les médias du monde entier en ce nouvel an 2060. Malgré tout, les Français restent stoïques, habitués qu’ils sont à recevoir de mauvaises nouvelles sur les réserves en énergie depuis une quarantaine d’année déjà. Tout a commencé avec la mauvaise estimation de la part des pays producteurs de pétrole et surtout avec le développement rapide de la Chine et de l’Inde.

La demande en moyen de transport a été telle dans ces deux pays qu’ils se sont mis à importer beaucoup de carburant pour leurs propres besoins. Tant est si bien que l’offre ne suivant pas, le prix du baril s’est envolé. Pour lutter contre la flambée des prix, les recherches pour trouver de nouvelles nappes de pétrole se sont intensifiées. On en a même trouvé en Corse en 2030, l’automobiliste Français pensait être sauvé, mais l’île ayant obtenu peu de temps un statut particulier - pour préparer son indépendance –, elle s’est mise à vendre ses barils à d’autres pays. Enfin, cela n’a pas duré, puisque les divers clans qui dirigent la Corse ne se sont pas entendus sur le partage des bénéfices, tant est si bien que la production est arrêtée depuis vingt-cinq ans.

Heureusement, en France on a des idées et depuis peu, du pétrole ! On a découvert un gros gisement très profond, à Paris, sous la Place de la Concorde ! Pour installer les moyens de pompage, on a alors déplacé l’Obélisque et les fontaines sur l’esplanade des Invalides ! Mais malgré d’autres gisements découverts en Bretagne et en Normandie, les réserves nationales ne sont toujours pas suffisantes et la facture énergétique s’alourdit.

C’est pourquoi, le gouvernement dirigé par André Sarkozy (le cousin d’un ancien Président de la République) s’est empressé de poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs et de multiplier les interdictions de rouler et d’inventer de nouvelles taxes pour les véhicules les plus pollueurs.

Aujourd’hui, il convient de prendre le plus possible les transports en commun. Ainsi à Paris - en plus d’avoir de plus en plus de quartiers interdits aux voitures, camions et deux-roues à moteur - des voies de tramway, des couloirs protégés pour les bus électriques sillonnent la capitale. On retrouve d’ailleurs ce même plan de circulation dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants.

Etre propriétaire d’un véhicule en 2060 et un vrai luxe et pouvoir le faire rouler encore plus.

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