Une bonne nouvelle pour préserver votre santé, celle de vos enfants et pour épargner la couche d’ozone ! D’après les scientifiques, les biocarburants (considérés comme une énergie renouvelable) produisent du CO2 d’origine végétale lors de la combustion. Ils émettent ainsi 60 % à 75 % de moins de gaz à effet de serre que le pétrole ! Par contre, la combustion du pétrole, source fossile, engendre l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère : c’est bien connu, le pétrole pollue. A ce jour, le biocarburant paraît être le meilleur des carburants alternatifs : vous n’avez pas à changer le moteur de votre véhicule pour l’utiliser et il a la capacité d’être mélangé à d’autres carburants, bénéficiant en plus d’avantages de lubrifications utiles pour les motoristes. Il existe plusieurs types de biocarburants dont le bioéthanol et le biodiesel :
- le bioéthanol ou alcool éthylique (pour l’essence) : les scientifiques extraient les sucres des plantes, telles que la canne à sucre, les betteraves, les topinambours, mais aussi du bois, de la paille, des pommes de terre et des céréales. Les sucres fermentent et un alcool est ainsi réalisé. Par la suite, cet alcool est incorporé à l’essence ordinaire. A partir du bioéthanol, il est possible de créer un éther dérivé : l’éthyl-tertio-butyl-éther. Il provient du blé et de la betterave.
Le Brésil est très friand du bioéthanol et il en est même aujourd’hui le premier producteur mondial. Depuis les années 1970, plusieurs millions de véhicules fonctionnent avec ce biocarburant conçu grâce à la canne à sucre : il faut dire que le Brésil est un grand producteur de cette plante tropicale ! Environ un tiers des véhicules vendus aujourd’hui dans ce pays sont alimentés par le bioéthanol. Les Etats-Unis arrivent en deuxième position : ils produisent le bioéthanol à partir d’avoine. L’Europe produit peu de bioéthanol par rapport au Brésil et aux Etats-Unis, et ce sont plutôt le blé et les betteraves qui sont employés.
- le biodiesel (pour le gazole) : des graisses et des huiles végétales sont extraites du colza, du tournesol ou de l’arachide. Elles connaissent une transestérification avec du méthanol, ce qui engendre le biodiesel. L’Europe préfère le biodiesel au biocarburant. En 2005, l’Allemagne devrait en réaliser près de deux millions de tonnes et a pris la décision de proposer un biodiesel pur et non mélangé : les conducteurs sont chanceux car ils ont plus de choix en matière de carburant dans les stations services. La France, elle, est à la traîne : en 2005, elle ne devrait réaliser que 390 000 tonnes de biodiesel.
En août 2005, par la voix de Jacques Chirac, le gouvernement français a promis d’atteindre un taux de 5,75 % des biocarburants dans l’essence et dans le gazole, comme le préconise une loi européenne, alors qu’aujourd’hui ils ne représentent que 1 % . Cette mesure, présentée comme révolutionnaire, en France, est loin de l’être…
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