On vous laisse juge à propos de l’élégance ou de l’originalité de la carrosserie dessinée par les studios Bertone. Plus longue que la berline 156 (et même que le Sportwagon de 6 cm), elle se caractérise par une ceinture de caisse très haute. Cette robe habille la plate-forme de la 156 sans changements. L’Alfa GT en conserve sans surprise l’empattement.
L’habitabilité est légèrement inférieure à ses deux principales cibles, les coupés BMW Série 3 et Peugeot 406, surtout en raison de la garde au toit limitée à l’arrière à des passagers de 1,80 m maximum. Ce qui n’est déjà pas mal. L’accès à la banquette n’est pas des plus aisés, obligeant à bien courber l’échine. Elle est dessinée plutôt pour deux occupants, même si elle dispose de trois ceintures.
Le volume du coffre tourne également autour de la moyenne, plus du double que le GTV, sans oublier la roue de secours sous le plancher. Une simple galette néanmoins. Malgré un seuil d’accès relativement haut, on apprécie le hayon qui permet de charger des objets encombrants, et bien sûr, la banquette rabattable en deux parties (dont se passe la berline 156 !) qui offre plus de 900 litres utiles. Son sens pratique est renforcé par la présence d’une trappe à skis.
Les sièges assurent un excellent maintien. Une bonne position de conduite est facile à trouver. Les occupants se retrouvent face à une planche de bord empruntée à la 147, avec une instrumentation lisible et des commandes bien agencées.
La qualité des matériaux correspond au standing de la catégorie, mais quelques défauts d’assemblage notés sur un des exemplaires essayés entachent notre bonne opinion sur la finition. L’ambiance intérieure avenante, discrètement sportive, se situe bien dans la tendance des Alfa actuelles.
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