Ceci dit, il vous reste encore des C5 à acheter. Un modèle à garder pour les futures années car elle restera la dernière Citroën avec une suspension hydropneumatique. Certes, le progrès a rattrapé cette technique qui a fait ses preuves en son temps. Mais tout de même, entre le pragmatisme froid et le courage d'assumer son histoire en ne lâchant rien sur ses valeurs, l'expérience a démontré qu'il fallait toujours un zeste de passion pour garder ses clients et en conquérir d'autres tout en se positionnant comme il faut face à la concurrence. Car il est bien connu que l'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Reprise par le haut de gamme des productions d'outre-Rhin, cette suspension abandonnée trouvera son palliatif dans la technologie de clapets d'amortisseurs PLV (Preloaded linear valve) du groupe Sachs, filiale de l'équipementier allemand ZF. Les Allemands toujours. Les Français plus jamais ?
Mais on s'emballe, la passion nous aveugle. La nostalgie nous étreint. En 1955, l'automobile française rayonnait, au vingt-et-unième siècle, elle veut survivre et évolue dans un marché domestique que les spécialistes n'ont de cesse de comparer à celui d'un pays pauvre. Grandeur et décadence. Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer et on écrasera une larme en regardant cette vidéo.
Citroën: fin de partie pour la suspension hydropneumatique
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