Le segment des monospaces compacts est relativement classique en matière de design. Sur l’ensemble des produits proposés, seuls deux, selon nous tirent leur épingle du jeu, il s’agit du Citroën C4 Picasso avec son pare-brise panoramique et du Chrysler PT Cruiser dans le style néo rétro. Un nouvel acteur va entrer en scène le 1er janvier 2008 : le Chevrolet HHR qui joue exactement dans le même registre que son compère américain.
Un look unique
Dévoilé pour la première fois à l’occasion du dernier salon de Genève, le Chevrolet HHR n’est pas à proprement parler une vraie nouveauté puisqu’il existe aux Etats Unis depuis 2005.
S’inspirant des lignes du Chevrolet Suburban datant de 1949, qui fut le précurseur des SUV, le Chevrolet HHR doit son nom à son toit surélevé ( littéralement Heritage High Roof). Il rend ainsi hommage aux camionnettes qui étaient très nombreuses aux Etats Unis durant les années 50 et 60.
Dès la première prise de contact, on est frappé par son esthétique typiquement américaine avec ses ailes galbées et carrées, sa calandre imposante (surtout avec le pack chrome présent sur notre modèle d’essai) ainsi que sa ceinture de caisse haute. Résultat : une surface vitrée relativement restreinte, une luminosité réduite et une visibilité limitée avec d’importants montants de pare-brise. Par certains cotés, le HHR ressemble donc à un fourgon de transport de fonds et cette impression est renforcée par les vitres arrière noires.
L’aspect massif prédomine aussi de profil avec des formes très cubiques. En comparaison, un PT Cruiser est nettement moins anguleux.. Pourtant, le Chevrolet HHR n’est pas aussi si grand qu’il n’y paraît, puisqu’il est très proche des mensurations d’un C4 Picasso ou d’un Opel Zafira (4,45 m contre 4,47 m). Même constatation pour la hauteur et la largeur. Le HHR est en revanche, nettement plus imposant qu’un Renault Scénic ou qu’un Chrysler PT Cruiser (20 cm de plus).
Avec une carrosserie hors du commun, on s’attendait à découvrir un intérieur plutôt extravagant.
Or, il n’en est rien puisque le HHR se veut plutôt classique dans ce domaine. La seule touche de fantaisie provient du dessin des compteurs qui sont tous entourés de chrome. Le compte-tours vient ainsi se greffer sur la partie droite du compteur de vitesse. Très esthétique, mais on peut se poser des questions sur la justification de ce dispositif car on ne peut plus lire la vitesse au delà du 120. Largement suffisant quand il s’agit de mph mais insuffisant pour des km/h. Un problème à régler d’urgence avant sa commercialisation dans le réseau. La console centrale affiche un look agréable avec un ajustement précis. On reprochera tout de même le positionnement des vitres au bas de cette même console peu pratique. Bizarre également la signification des différentes vitres sur ces mêmes boutons. Enfin, si la qualité d’assemblage de l’intérieur ne prête pas à critique, il n’en est pas de même des plastiques. Comme d’habitude sur les productions américaines, ceux-ci se montrent décevants notamment au toucher.
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