4. Buggy LM1 : pour le plaisir

C'est la société française Sovra qui eut l'idée de construire ce Buggy (disponible également en kit). La recette est simple. Pour résumer, on prend un moteur – et un châssis de VW Coccinelle (que l'on raccourcit, modifie) –, on lui greffe une carrosserie polyester, et le tour est joué. Dans les années 1970, les pièces mécaniques étaient récupérées sur des Cox d'occasion. Les derniers modèles (à partir des années 1997), issus d'une collaboration avec VW Mexique (qui produisait toujours des Cox), ont permis à la petite firme de Corbeilles-en-Gâtinais de sortir des voitures totalement neuves des chaînes de l'usine.

Pour le fun sur la plage

Tenue de route aléatoire à vitesse élevée (120 km/h maxi !) et vibrations en tout genre sont les deux caractéristiques les plus flagrantes du Buggy LM. En revanche, la position du moteur (centrale, arrière) et les deux roues arrière motrices procurent un net plaisir lorsqu'il s'agit de s'amuser sur des chemins de terre ou sur la plage. Il étonne par ses qualités de tout-terrain. De plus, le style de l'engin fait tout de suite se retourner les passants, et cela flatte un peu l'ego, n'est-ce pas ?

Les points à vérifier

Attention aux modèles des années 1970, qui sont souvent dans un état de fatigue très avancé. Il faut viser tout de suite les années 1990, les modèles à partir de 1997 étant les mieux finis et les plus fiables. Les points qui nécessitent le plus d'attention sont d'ordre mécanique, avec de fréquents problèmes de corrosion sur le châssis et des fuites d'huile de moteur et de boîte.

Production fantomatique

Pas facile à dénicher. La population de Buggy LM se trouve souvent sur le littoral. Attention lors de l'achat à bien vérifier la carte grise : le nom Buggy LM doit y être inscrit. Si celle que l'on vous présente mentionne VW Coccinelle, c'est que le Buggy en question a été monté en kit et qu'il n'a pas été homologué. Méfiance, donc !

Caractéristiques :