Après avoir conduit toutes les déclinaisons de la 458 et sa concurrente directe, la McLaren 650S Spider je m’attendais évidemment à avoir entre les mains une auto fabuleuse. Je ne m’attendais pourtant pas à autant de sensations et d’émotions.
Ferrari réussit une fois de plus là où la plupart des constructeurs échouent : il combine à la perfection performance et sensations. Rarissime.
Toutefois, après m’être remis de mes émotions, une question m’est venue à l’esprit : à quoi sert cette auto ?
Il est absolument impossible de l’exploiter sur la route et contrairement à la 458 Spider, son coffre minuscule ne permet pas de partir en week-end. Les réglages du châssis, des suspensions et du moteur la rendent moins confortable, surtout pour Madame qui risque d’apprécier moyennement la balade.
Mettons-la sur la piste alors ? Oui mais… non. Il n’est jamais bon pour le châssis de faire de la piste avec un cabriolet, on y préférera sans contraste la version coupé.
Voilà sur le plan purement rationnel. Sur le plan subjectif par contre impossible de ne pas craquer pour cette beauté qui offre des sensations qu’aucune autre auto actuelle n’est en mesure de procurer. Elle est la championne absolue en la matière. Pour la détrôner, il faut aller chercher dans sa famille du côté de LaFerrari. Mais ça, c’est encore une autre histoire…
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