Le test du chauffeur ou la petite sportive : le sésame absolu !
Deuxième partie de notre test : renouveler l’expérience avec deux nouvelles voitures de standing différents, une Honda S2000 et une berline avec chauffeur. Notre trois personnages, Marc, Gina et Audrey bénéficiant du soutien de Frédéric, au volant de la berline de luxe.
À son bord, pour la première manche, c'est Marc qui va faire la tournée. Chez Costes, les voituriers font preuve, cette fois, d'empressement : les deux hommes présents réagissent aussitôt à la vue de la voiture. C'est réussi… Le tout, dans une très grande rapidité d'action. Amusant de constater leur changement d'attitude ! D'autant que, visiblement, aucun d’eux ne s’est rendu compte qu'il s'agissait dans cette voiture du même homme rencontré le matin même dans la Rover!
Un sans faute pour la dame et son yorkshire
À l'hôtel Intercontinental, malgré deux passages, personne ne vient. Les encombrements et le stationnement de nombreux véhicules devant l'hôtel seraient-ils à l'origine de cet échec ?
Direction le Ritz où, comme au Costes, tout se déroule impeccablement, avec style, discrétion et élégance. Marc n'en revient pas du changement : “Avec la berline et son chauffeur, on y rentre comme une lettre à la Poste, pourtant, c'est une voiture plutôt discrète. En tout cas, aucun des portiers ne m'a demandé où je me rendais !”
Gina prend ensuite la place de Marc, son yorkshire ayant droit à une confortable banquette en cuir. Là encore, c'est le parcours sans faute, que ce soit à l'Intercontinental ou au Plaza Athénée. À l'hôtel Crillon, au milieu d'une noria de voitures identiques, notre Safrane et son chauffeur réussissent l'examen d'entrée. Commentaie sobre de Gina, qui prend finalement goût au luxe : “Le service est impeccable.” Essai concluant pour les hôtels.
La belle et la bête
Le lendemain, c'est Audrey qui étrenne le Roadster Honda S2000, voiture exclusive s'il en est. Elle se rend en premier à l'hôtel Intercontinental où, contre toute attente, elle est refoulée par… la police ! Visiblement l'établissement est gardé, et de façon fort peu discrète. Le voiturier, gêné, ne peut que lui dire : “Vous vous garez vous-même, dans le parking de l'établissement situé derrière l'hôtel.” Mais la police demande à Audrey de circuler. À ce moment-là, notre photographe intervient, monte dans la voiture et lance au voiturier déconfit : “Tant pis, nous irons déjeuner ailleurs !”
Au Costes, la voiture et sa conductrice ont dû plaire, puisqu'[ils] “se sont jetés sur la voiture, précisera-t-elle, et ont été tout gentils”. Est-ce le charme d'Audrey ou l'envie de se mettre au volant d'une voiture exceptionnelle qui ont motivé nos hommes ? Mystère.
À l'hôtel du Louvre, il n'y a pas de voiturier le jour de notre visite. La cause est donc entendue. Mais l'association entre la Honda S2000 et le charme d'Audrey a fait mouche. Partout où elle s'est présentée, elle a été acceptée.
Bilan
Le résultat était bien sûr attendu : pas de difficultés pour faire prendre sa voiture en charge quand on se présente avec une auto qui coûte chère. Pour les voituriers, le respect d’un individu se jauge à leur porte-monnaie. C’est leur job qui induit ce comportement. Et aucune critique personnel ne peut leur être faite. Mais, on peut avoir envie de se payer un verre au bar d’un grand hôtel, même si on ne possède pas une voiture de grand standing.
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