Pour (re)démarrer la carrière d'Alfa Romeo, Fiat-Chrysler n'a pas forcément adopté le meilleur timing. En ne lançant que la 4C, qui plus est avec pas mal de retard et pour seulement 1500 exemplaires par an, Alfa Romeo ne va pas modifier le paysage automobile local, ni interpeller durablement les clients potentiels.

Peut-être est-ce pour cela que Chrysler qui s'occupe du réseau local (87 concessionnaires dans un premier temps puis 300 à terme) demande à ses distributeurs d'offrir aux clients des prestations de luxe comme s'occuper de venir chercher le véhicule à domicile en laissant une auto de courtoisie ou en organisant des briefings techniques et informatifs avec les clients. Selon Chrysler, « un acheteur d'Alfa Romeo ressemble plus à un acheteur de Viper que n'importe quel autre client dans le groupe. »


La peur de Chrysler est que les premiers clients soient déçus. Peu nombreux, ils seront ceux qui vont faire l'image de la marque sur la Toile et ailleurs lorsque les modèles plus populaires sortiront en 2016, on peut donc conseiller sans trop se tromper que c'est actuellement le meilleur moment pour acheter une Alfa Romeo aux USA. Ça pourrait ne pas durer.