5. A retenir - Les prix

La Passat de 7e génération en break comme en berline ne bouleverse pas la donne par son style, ses tarifs, ses motorisations, ou par le plaisir de conduite qu’elle distille.  Sa rigueur de conception, une belle polyvalence et une homogénèité sans failles lui vaut de figurer parmi les meilleures familiales dans la plupart des domaines, comme la précédente...

Ses prestations globales progressent à peine, et le saupoudrage technologique des différentes aides électroniques ne peut cacher un certain manque de piment.

Bref, elle constitue toujours un achat aussi recommandable que raisonnable. Plus encore pour le break, à la soute plus vaste et plus pratique à l’usage.

Si ce dernier démarre à moins de 26 000 €, il n’est quand-même pas donné pour les versions les plus estimables à motorisations médianes (30 800 € avec le 1.8 TSi 160 à DSG7 en finition intermédiaire, ou 32 740 € avec le 2.0 TDi  à DSG6, toujours en « Confortline »). Notre break Diesel TDi 170 équipé du niveau d’équipement supérieur Carat flirtait avec les 38 000 € . A ce tarif, le client n’a même pas droit en série aux systèmes d’aide à la conduite qui constituent poutant l’une des principales nouveautés de cette septième génération. Ce qui est très étonnant quand on sait  que rassemblées en pack optionnel,  les plus intéressantes de ces aides représentent moins du 0,5 % du prix de l’auto.

Enfin, notre SW d’essai doté de multiples options s’affichait à plus de 45 000 €.  A ce prix là,  on accède aux modèles des marques Premium à la qualité de finition, équipement et motorisation au moins comparable, certes tous de gabarit moindre, et à l’espace intérieur plus compté. Cette montée en gamme de la Passat profitera peut-etre à une des autres grandes nouveautés de la catégorie présentée au Mondial de Paris 2010, la Peugeot 508, dont les prestations devraient etre dans l’ensemble assez proches. Une peu plus aborbable, la française ne sera commercialisée qu’à partir de février 2011.