Faisant partie du groupe VW, les ingénieurs Skoda n'ont pas peiné pour trouver les organes animant cette 4 roues motrices. Ainsi, pour doter l'Octavia de la transmission intégrale, le choix s'est porté sur la seconde génération d'embrayage Haldex, différentiel autobloquant à commande électronique situé sur l'essieu arrière, installé sur d'autres productions Audi ou Volkswagen équipées des dispositifs Quattro et 4Motion.
Totalement automatique, le système Haldex entre en action uniquement quand une perte de motricité du train avant est détectée. Piloté par un calculateur central, cet embrayage multidisques à bain d'huile répartit le couple de façon continue vers l'arrière en fonction de l'adhérence du moment. La répartition entre les deux essieux peut même atteindre 50/50 dans les situations les plus extrêmes.
Grâce à cette technologie, l'Octavia peut s'aventurer hors du bitume. Les sentiers ne lui font pas peur. Vous pourrez ainsi partir en quête d'un lieu d'évasion idyllique en toute tranquillité quelles que soient les conditions climatiques ou le terrain pratiqué.
Même si cette version 4x4 voit sa polyvalence grandement augmenter, cela n'en fait pas pour autant un franchisseur pur et dur en raison notamment de sa hauteur de caisse limitée et de son manque de protection. Ses capacités sont donc comparables à celles de l'Alfa Crosswagon Q4 ou d'Audi Allroad.
Sur route, la différence avec la version deux roues motrices est plus ténue et c'est d'autant plus vrai en usage habituel. En conduite sportive, l'apport de la transmission intégrale se fait sentir plus nettement en courbe où l'Octavia semble complètement rivée à la route malgré les 120 kg du dispositif. Déjà très sure dans sa version deux roues motrices, la déclinaison nous est apparue très difficile à prendre en défaut. Les 4 roues motrices et les différentes aides électroniques fournies de série (ABS, ASR, EBD, MSR, ESP) représentent donc une association diabolique.
Un confort honnête
Autre bonne nouvelle, l'augmentation de la hauteur de caisse ne s'est pas traduite par une détérioration du confort et notamment une prise de roulis plus importante. Celui-ci restant relativement contenu. Le confort d'ensemble est relativement correct mais durant nos 2000 km d'essais nous avons pesté à plusieurs reprises contre la dureté des sièges et en particulier par la sécheresse du dossier qui rend très désagréable tout trajet un peu long. Un défaut que nous n'avons pas relevé lors de l'essai du Combi dans la version deux roues motrices.
Pour le reste, pas grand chose à reprocher car l'Octavia Combi 4x4 reprend les points forts du break avec des habitabilités avant et arrière toujours aussi appréciables, un coffre gargantuesque, des rangements nombreux et bien répartis dans l'habitacle. Bref, l'Octavia est toujours aussi agréable à vivre au quotidien ou lors des départs en vacances.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération