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2. Yamaha MT-125 (2023) : polyvalente mais joueuse

 

Essai - Yamaha MT-125 (2023) : évolutions graduées

 

Sous le cadre Deltabox se cache l’atout majeur de cette ‘’baby’’ MT : son moteur à distribution variable, le fameux VVA. Pour le coup, il ne s’agit pas d’un coup de com’ de la marque mais bien d’un argument mécanique réel. Il permet de donner plus de caractère à ce bloc de 15 chevaux. Après une présentation statique et quelques clichés réalisés à l’intérieur du parc des expositions de la capitale catalane, il est temps pour nous de rejoindre nos montures parfaitement alignées sous un soleil radieux. Petite pression sur le démarreur et nous voilà parti pour une boucle d’une centaine de kilomètres le long de la côte avant d’attaquer les monts environnant. Les premiers kilomètres effectués sur les bords de mer permettent d’apprécier la grande souplesse du monocylindre à allure de sénateur. Il vibre peu et se montre d’une grande discrétion. L’occasion d’évoluer à 50 km/h sur le sixième rapport sans avoir à user de la boîte de vitesses qui, au passage, demeure bien étagée. Certes, les relances ne sont pas bestiales mais tout de même possible. Mais dès que l’horizon se dégage, le système VVA montre un tout autre visage : le dispositif se déclenche à 7400 tr/mn, fait ressentir ses bienfaits dès 8000 tr/mn avec un zest de puissance supplémentaire et un son plus rauque (à condition de bien tendre l’oreille). Pour autant, les accélérations se font de manière plus douce. À l’instar des autres productions 125 cm3, cette mécanique doit être exploitée dans les tours pour donner sa pleine quintessence.

Essai - Yamaha MT-125 (2023) : évolutions graduées

En parallèle de la motorisation efficace et très agréable à utiliser, la Yamaha MT 125 se dote d’une partie-cycle digne des grosses cylindrées, peut-être surdimensionnée mais tellement rassurante. Le faible empattement apporte une vivacité naturelle au train avant, qui peut surprendre en cas de mouvements un peu brusques à l’entrée d’un virage où sur l’asphalte espagnol pas toujours très bien entretenu pour ne pas dire piégeuse. La suspension arrière manque de progressivité. Le passage sur les dos-d’ânes, les bosses doit se faire à vitesse réduite sous peine d’avoir les lombaires douloureuses à la fin de la journée. Stable sur l’angle, chaussée de pneumatiques Michelin City Grip, elle convient aussi bien aux novices qu’aux utilisateurs sportifs. Le contrôle de traction (TCS) installé de série ne semble pas intrusif. Peu pertinent sur cette cylindrée, il r(assure) en cas de météo capricieuse ainsi que sur les routes parsemées de gravillons. Reste à évoquer le freinage : l’attaque au levier  (non réglable) est à effet immédiat, un peu plus de douceur n’aurait pas fait de mal mais l’efficacité prédomine et c’est bien là l’essentiel !

 

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