Il est question ici de la troisième génération d'Astra, dite Astra H, commercialisée de début 2004 à fin 2010. Elle a existé en version 5 portes, coupé GTC (dont une tonitruante version sportive OPC), break et même en coupé-cabriolet, dont nous ne parlerons pas ici. Si son esthétique extérieure, bien que sobre, peut séduire, surtout en GTC, elle est dans l'habitacle très classique, voire un peu triste même si quelques plastiques type aluminium viennent égayer l'ambiance. Ses atouts sont un bon rapport prix équipement, une finition soignée et surtout une bien meilleure tenue de route que ses devancières. Mais cela ne doit pas faire oublier un relatif inconfort, peu d'aisance à l'arrière pour les passagers et quelques soucis de fiabilité qui sont venus ternir le tableau, surtout pour les modèles diesel, assez rugueux au demeurant. Ses tarifs en occasion en font cependant une bonne affaire, si vous choisissez les meilleures versions.
Digne héritière de la 307, dont nous avons également effectué le bilan, la 308 en améliore les prestations sur presque tous les plans. En effet, à l'exception d'une habitabilité inchangée, elle devient mieux finie, mieux équipée, dotée de motorisations plus puissantes et modernes. Elle améliore encore, et c'était une gageure, ses qualités routières avec un comportement routier encore plus dynamique, tout en préservant un confort remarquable. En gros, la 308 est une des compactes les plus agréable à conduire du marché. Elle bénéficie en outre de plusieurs variantes de carrosserie (un break SW, un coupé-cabriolet CC) à même de satisfaire une large clientèle, tandis qu'une version GTI vient coiffer (un peu) sportivement la gamme.Quant à la fiabilité, elle est elle aussi en amélioration, ce qui cette fois-ci était plutôt facile par rapport à la 307, mais certains soucis ont fait et font toujours tâche dans la carrière de la sochalienne.
A sa sortie en octobre 2008, la Golf 6 ressemble plus à un gros restylage de la Golf 5 plutôt qu'à un modèle inédit. Pourtant tout est nouveau : face avant, poupe, intérieur. Mais ces évolutions se sont faites dans la continuité, comme toujours chez Volkswagen, et plus encore avec son best-seller la Golf.Avec la sixième génération, VW s'est efforcé de retenir le meilleur de la 5, et de revenir aux standards de qualité de fabrication et de matériaux en vigueur à l'époque de la 4ème génération. Et c'est mission accomplie. La 6 se hisse au niveau d'une Audi A3, qui n'est autre qu'une référence... Ses prestations globales s'en rapprochent d'ailleurs sérieusement, pour un prix en neuf moindre, même s'il reste supérieur à ceux des compactes françaises par exemple (quoique la C4 actuelle s'échange aussi contre un gros chèque).On retiendra une qualité de fabrication et une sélection des matériaux plus que rigoureuse, une insonorisation soignée, des motorisations sobres et performantes, aussi bien en diesel qu'en essence, et des boîtes DSG toujours aussi agréables à l'usage.En occasion, la Golf 6 est bien représentée sur le marché. L'offre est abondante, bien plus fournie en diesel qu'en essence bien sûr, mais pour une fois les adeptes du sans-plomb trouveront quand même de quoi se mettre sous la dent, avec grosso modo 8/9 % des annonces en essence. Les cotes sont comme souvent avec la Golf relativement soutenues, bien plus que celles de la Golf 5, qui restera la "Golf qui n'a pas eu le succès escompté".
La Nissan Almera, deuxième du nom, n'a jamais fait partie des stars du marché, et sa carrière a été pour le moins discrète. La faute à une esthétique pour le moins fade et à un manque d'image flagrant, qui lui ont valu de ne pas faire le poids face aux divas des compactes qu'étaient à l'époque la Peugeot 307, la Renault Mégane, ou encore la VW Golf ou l'Opel Astra. Il faut aussi reconnaître que ses prestations, si elles n'avaient rien de ridicules, n'étaient pas foncièrement à la hauteur. Les gros points forts de l'Almera étaient le niveau d'équipement fourni dès la version de base, et la tenue de route, qui n'appelait aucun reproche. Pour le reste, confort, insonorisation, et surtout, finition, elle était un cran en dessous. La fiabilité a connu quant à elle des soubresauts, surtout en diesel, mais reste de bon niveau. Par contre les prix en occasion sont carrément bradés.
Lors de sa sortie fin 2002, la Mégane 2 a fait sensation. D'une part parce qu'elle s'éloignait des canons du biodesign de sa devancière, pour adopter des lignes très personnelles, qui ont pu déplaire à certains, d'autre part parce qu'elle progressait dans tous les domaines par rapport à la Mégane 1, habitabilité et volume de coffre exceptés.
Très abondamment répandue sur le marché, cette berline de milieu de gamme fabriquée par Peugeot jouit d'une bonne réputation. A juste titre, d'ailleurs : elle rassemble tout un lot de qualités qui rendent sa fréquentation et sa conduite des plus séduisantes. A vrai dire, peu de griefs peuvent lui être reprochés. A ceci près toutefois que les premières séries, qui inauguraient bon nombre d'équipements électroniques en tous genres, ont enregistré un nombre largement excessifs d'aléas et de caprices bizarres. Le tir a été progressivement rectifié.
Une icône sur le marché de l'occasion. Suivant en cela une tradition solidement établie par les trois générations précédente, cette Golf 4, certes très agréable à conduire et bien finie, se revend vraiment cher. Mieux vaut le savoir d'emblée. Mais attention, en plus : ce qui se sait moins, c'est que la fiabilité n'a pas toujours été au rendez-vous. Au point de rendre l'achat de certaines versions carrément à déconseiller. Opérez donc un tri puissamment sélectif avant de vous plonger aveuglément dans le mythe "Golf".
Cette berline à coffre arrière sans hayon a été dérivée de l'ancienne génération de Golf 4 mais n'a pas connu sur notre territoire le succès de sa sœur plus courte. Elle offre donc, à des prix un peu plus mesurés, un profil plus classique mais des caractéristiques sinon totalement calquées sur celle de la Golf. Et des soucis techniques également… identiques. A noter que la version break est strictement identique, à l'appellation près, à celle de la Golf. Comme quoi, ses gênes sont vraiment semblables.
La première génération de Focus avait signé le retour de Ford dans la catégorie des constructeurs dynamiques, elle qui adoptait enfin une esthétique un peu plus acérée, et un châssis affûté, capable de rivaliser avec ceux des productions françaises.
Avec la C30, Volvo s'est autorisé une descente en gamme et a donc investi le créneau des compactes premium, aux côtés des BMW Série 1, Audi A3 et autre Mercedes Coupé Sport. Elle est esthétiquement originale, surtout sur la partie arrière, qui intègre une toute petite lunette qui sert de hayon. Le dessin avant reprend celui des S40 et V50. La planche de bord reprend aussi un look assez proche de ses grandes sœurs. La qualité de fabrication est d'un très bon niveau, sans atteindre celui de l'Audi, mais assez proche de celui de la BMW. Par contre le bât blesse en terme d'habitabilité arrière et de volume de coffre, vraiment réduits… Les cotes de la C30 reflètent une bonne tenue, et les prix sont encore assez élevés. De plus ses ventes moyennes en neuf induisent un marché de l'occasion réduit, même si l'on arrive à trouver tout de même facilement n'importe quel modèle. Les moteurs essence, tout comme le diesel D5, ne posent aucun souci. Les 1.6 et 2.0 d, d'origine PSA à peine plus. On peut dire d'ailleurs que la fiabilité de la C30 est excellente au global. Un bon investissement donc, pour qui ne nécessite pas énormément de place.
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