Un ouvrage présente le parcours semé d'embûches du vanlifer débutant

Les vieux adeptes de la vanlife peuvent passer leur chemin. L’ouvrage Je deviens vanlifer n’est pas pour eux. Mais pour tous les autres, ce qui représente un nombre conséquent de lecteurs peut être utile pour plonger dans cette pratique, ou pour la fuir.
Car le bouquin de Lucille Hétier dit tout à ceux qui se posent des questions, à ceux qui se demandent s’ils vont s’aventurer dans ce monde à la mode, à ceux qui hésitent, à ceux qui opposent un refus catégorique, à moins qu’on leur démontre le bien-fondé de l’affaire.
Louer ou acheter ?
L’auteure commence par interroger les motivations de ses lecteurs, même si elle adopte logiquement le parti subjectif de celle qui est conquise par ce mode de voyage et/ou de vie. Mais elle ne cache pas le côté obscur du genre, comme le besoin d’un réseau d’eau et d’électricité qui, rapproche plus souvent le vanlifer du camping des flots bleus que de l’incroyable spot en pleine nature.
Elle conseille aussi la prudence de base : celle qui consiste à louer un fourgon avant de se lancer dans l’achat. À ceux qui persévèrent néanmoins, Lucie Hétier propose les avantages et inconvénients de l’achat neuf ou d’occasion, du van déjà aménagé à celui dont il faut construire l’intérieur de toutes pièces, soit auprès d’un professionnel, soit en s’y collant soi-même.
Entre bricolage, fuite d'eau et baisse de moral
S’ensuivent une bonne quarantaine de pages façon tuto, ou presque, pour tout savoir de l’électricité, de la plomberie, du chauffage et de l’installation de meubles. Prise de remords, l’auteure tente de nous rattraper avec un chapitre intitulé « les baisses de moral pendant l’aménagement » dans lequel, après avoir listé les différentes embrouilles, du budget qui dérape à la fuite d’eau, elle tente de nous réconforter en nous expliquant que l’échec rend plus fort.
C’est qu’après avoir surmonté ce dernier, il faut affronter les pages consacrées à l’administratif et surtout à l’homologation de son engin transformé, dont la carte grise doit être modifiée.
Une fois toutes ces galères passées, le nouveau vanlifer aura enfin l’autorisation de partir pour l’un des dix road trips décrits par l’ouvrage, des Pyrénées aux Châteaux de la Loire en passant par la Toscane ou l’Écosse. Des parcours peu détaillés qu’il conviendra de compléter, en s'offrant l'un des nombreux guides de voyage consacrés au sujet.
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