
Toutes les voitures hybrides rechargeables du marché en 2025
Qu’il s’agisse d’un moteur essence ou diesel, le turbocompresseur, simple ou à géométrie variable, est une pièce mécanique destinée à augmenter les performances d’un moteur en créant une surpression d’air de 1 bar dans le conduit d’admission. L’air injecté est régulé par un Wastegate (une soupape) puis refroidit par l’intercooler avant d’arriver dans l’admission.
Cet apport massif d’air permet au calculateur de déterminer ainsi la bonne dose de carburant à injecter.
Au fil du temps, les ailettes de régulation, mais également la géométrie variable, et les turbines du turbo qui lui, est placé sur le collecteur d’échappement, soumises aux températures importantes des gaz d’échappement, se recouvrent de calamine. Un phénomène inévitable qui finit par gripper l’ensemble et empêche le bon fonctionnement du turbo d’où une perte de puissance, un véhicule qui avance péniblement en donnant l’impression de s’étouffer, auxquelles s’ajoute de surcroît une surconsommation de carburant.
Comme pour un rhume, les premiers symptômes sont souvent bénins mais ils doivent pour autant être pris en compte :
Plus le turbo s’encrasse plus les symptômes sont importants et plus le phénomène altère ses performances jusqu’à provoquer sa casse dans certains cas. Pour éviter d’en arriver à devoir le changer, sachant que selon les modèles il vous en coûtera de 1 600 à plus de 4 000 €, vous pouvez commencer par le « nettoyer ». Un nettoyage « chimique » dans un premier temps qui permet d’éliminer la calamine sur les éléments tels que la géométrie variable et les ailettes, et de réduire le grippage ainsi que l’encrassement non seulement du turbo mais également de la vanne EGR, de l’échappement avec son filtre à particules et du pot catalytique. Et pour les cas les plus graves un décalaminage à faire chez votre garagiste.
Une chose très simple et qui ne coûte rien est de rouler de temps en temps sur un rapport inférieur qui vous permettra de dépasser les 3 000 t/mn durant au moins 30 minutes Ce simple geste « nettoie » en quelque sorte les suies et calamines du turbo.
Autre solution à adopter pour un entretien régulier consiste en un simple additif à verser dans le carburant. Soit tous les 5 000 km si vous êtes quasi exclusivement urbains et ne faites que de petits trajets ; soit tous les 10 000 km si vous êtes un rouleur rural où que vous ne faites pratiquement que de l’autoroute.
Pour les cas les plus graves, avec symptômes de grippage importants il ne reste que la solution du décalaminage du turbo et du moteur à effectuer par votre garagiste. Là encore deux solutions sont disponibles : soit un décalaminage à l’hydrogène par l’injection d’une solution dans la seule admission ; soit une station de nettoyage 4 en 1 qui agit en même temps sur l’injection, le turbo, l’admission et le filtre à particules en 30 à 120 mn à l’aide d’additifs injectés spécifiquement pour chaque élément. Un décalaminage qui vous coûtera quand même a priori aux alentours de 100 €. Un bien petit prix néanmoins pour éviter le pire.
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