2. Toyota C-HR - Sur route : un dynamisme bienvenu
La principale nouveauté se situe donc sous le capot avec l’introduction du 2.0 184 ch inauguré sur le Lexus UX et déjà essayé sur la dernière Corolla en Touring Sports (break). Celui-ci vient épauler le 1.8 122 ch toujours présent au catalogue.
Dès les premiers essais de ce C-HR réalisés il y a maintenant 3 ans, nous mentionnions que le comportement du C-HR était tel qu'il pouvait facilement accepter un moteur plus puissant. C'est désormais chose faite. Comme tout moteur hydrique qui se respecte, ce nouveau bloc associe un quatre cylindres essence de 152 ch et 190 Nm couplés à un bloc électrique qui développe 80 kW (109 ch) et un couple maximal de 202 Nm. Comme nous avions pu le constater sur la Corolla, cette nouvelle association apporte indéniablement plus de dynamisme qu'auparavant. Si le 1.8 litres 122 ch préfère être conduit en « bon père de famille », le 2.0 permet plus de fantaisie et procure par conséquent davantage de plaisir au volant. Alors certes, certains esprits chagrins dont je fais partie auraient préféré disposer d’une boîte à double embrayage comme sur le Kia Niro en lieu et place de la traditionnelle CVT de chez Toyota. Mais le constructeur japonais ayant travaillé l’insonorisation, l’impression de conduire avec un moulin à ses côtés est moins flagrante, bien aidée en cela par le tempérament plus tonique du 2.0. Cette CVT n’est pas exempte de défauts mais elle a aussi l’avantage de permettre de rouler en 100 % électrique jusqu’à 120 km/h. Un mode roue libre qui vient en complément du démarrage effectué en tout électrique. Tout cela a bien évidemment des répercussions sur la consommation, domaine dans lequel le C-HR se débrouille particulièrement bien. Ainsi, sur notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 6,0 l/100 km. Autre bon point malgré une puissance supérieure de 50 % par rapport aux 122 ch, les rejets de CO2 de ce 184 ch n’augmentent que de 9 g/km soit un total de 118 g/km signifiant un tout petit malus de 40 €.
Le C-HR a été conçu afin de satisfaire aux exigences de la clientèle européenne. Ainsi, Toyota a fait le choix de le doter d’un centre de gravité plutôt bas, ce qui contribue à la bonne tenue de route. Pour le confort, les ingénieurs se sont orientés vers un train arrière à double triangle très efficace. La filtration et l’amortissement de grande qualité et ce, malgré les grosses jantes de 18 pouces qui équipaient notre version d'essai, ont été encore améliorés avec l’arrivée du 184 ch et l’adoption de nouveaux amortisseurs. Solide sur ses appuis, le C-HR possède aussi une direction réactive et précise qui permet d’enchaîner les virages aisément. De manière globale, la synthèse offerte par Toyota tient la route et ce C-HR s’affirme clairement comme l’un des modèles hybrides les plus plaisants à conduire du marché avec bien évidemment la dernière Corolla.
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