Depuis le départ du camélidé au mégot, il est dit que Yamaha se retrouve sans investisseur majeur capable de relever le défi d'apporter quelques 10 millions d'euros pour financer la saison du prodige de Tavullia. Il est vrai qu'une telle somme ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval.
Yamaha n'a pas fait le déplacement jusqu'en Australie, mais de Phillip Island la rumeur de son mariage avec Fiat s'est faite une quasi certitude. L'accord porterait sur une somme aux alentours des 10 millions d'euros repris par l'ancien partenaire cigarettier parti sous d'autres cieux.
La ballade australienne continue pour les troupes Ducati qui ont bien failli placer toutes leurs machines aux premières places en cette seconde journée de test. Il ne s'en est fallu que d'un Pedrosa pour mettre à la raison un Hofmann des grands jours. La GP7 semble avoir trouvé ses marques en même temps que la GSV-R a perdu ses repères.
Si Rossi n'a pas encore de blason officiel, l'autre Champion du Monde des Grands Prix, Jorge Lorenzo a fini par dévoiler ses peintures de guerre, lors d'une manifestation organisée en grande pompe à Madrid par Aprilia tout dévoué à la cause de conquistador.
C'est comme si d'un coup d'un seul le team Suzuki était brutalement redescendu sur terre. Il faut dire que la GSV-R était sur un nuage depuis ses premiers tours de roues. Les essais précédents de Jerez et de Sepang s'étaient idéalement passés, avec, à chaque fois, des chronos significatifs d'un Hopkins s'habituant à la tête d'affiche.
Sans Kawasaki ni Yamaha, et alors que l'on s'attendait de nouveau à un festival Suzuki, c'est le revenant Brésilien de 36 ans, Alex Barros, qui a terminé en tête cette première journée de test en Australie. Un signe que les Ducati Pramac seront, en 2007, d'une autre saveur que les insipides GP6 chaussées en Dunlop de l'an dernier.
Alors que le monde du Moto GP s'accorde en générale pour considérer le tracé de Phillip Island comme une sorte de juge de paix pour les châssis, Kawasaki et Yamaha ont décidé de ne pas y faire le déplacement. Pour mieux étudier dans les laboratoires, les données des derniers essais de Sepang.
Ilmor compte ses sous, et ce d'autant plus que personne ne lui en apporte. Et les anglo-suisses sont loin d'avoir les fonds d'une usine Yamaha qui risque bien malgré tout de faire de la pub pour un constructeur de caisses turinois. Mais ceci est un autre débat.
Trois Français dans la catégorie reine, voilà longtemps que ça n'était pas arrivé. Ce sera le cas cette année, alors autant en profité par images interposées. Une saison que l'on espère, pour eux, fructueuse, donnant espoirs aux cadets de s'émanciper si les teams mangers s'avèrent de ce trio satisfaits.
Décidément, rien n'est simple dans la reprise des hostilités dans les catégories 125 et 250. Victimes des éléments à Jerez, les voici saisie par le froid de Valence. Des conditions telles que les pneumatiques n'arrivent pas à monter en température.
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