C'est la question que l'on peut honnêtement se poser au bilan de sa mésaventure chinoise qui, si elle s'est soldée par deux chevilles fracturées en divers endroits, ne l'a néanmoins pas empêché de partir quatrième sur la grille de départ d'un Grand Prix qu'il a terminé à la même place.
La Chine sortie du calendrier, le monde de la moto ne peut néanmoins pas décemment se permettre de ne pas avoir un de ses rendez vous majeur dans ce nouvel axe économique qui a ses points d'ancrage dans une région où l'on retrouve non seulement cette immense contrée, mais aussi l'Australie, le Qatar ou encore la Malaisie et l'Inde.
Champion incontestable en matière de pneus, Michelin n'a pas attendu l'invention d'internet pour s'imposer en tant que fournisseur officiel en Moto GP. C'est pourtant à l'occasion du Grand Prix de Chine que le fabriquant a lancé un tout nouveau site internet entièrement dédié à la technologie du pneumatique moto.
C'est pire que ce que l'on pensait. Jorge Lorenzo a ainsi reçu le diagnostic du réputé docteur Xavier Mir, celui là même qui s'est occupé de son avant bras après le Grand Prix du Portugal et qui avait œuvré sur la blessure de Pedrosa pendant l'intersaison.
Vu d'un œil extérieur, la moto est une discipline on ne peut plus dangereuse. Et ce ne sont pas nos parents qui nous contrediront… Même si sur circuit, malgré des vitesses de passage vertigineuses, les accidents sont rarement mortels, il n'est pas inhabituel que les pilotes se fassent mal.
La victoire chinoise semble avoir d'un coup d'un seul chassée tous les nuages noirs qui s'étaient amoncelés au dessus des relations entre Yamaha et Valentino Rossi. C'est comme si une traversée du désert venait de prendre fin, au point que le septuple Champion du Monde paraît maintenant prêt à poser les bases de son renouvellement de bail avec le constructeur d'Iwata : « Quand vous ne gagnez plus, tout devient plus difficile.
Quinzième à l'issue du Grand Prix de Chine, Sylvain Guintoli n'a certes pas amélioré son meilleur classement de la saison pour le moment, soit une place de mieux, mais à Shanghai, la GP8 a néanmoins laissé entrevoir des jours meilleurs.
Neuvième et second des Honda en qualification , Randy de Puniet avait de quoi tirer son épingle du jeu dans ce Grand Prix de Chine, qui malheureusement, aura été une nouvelle déception après la chute du Portugal. La faute, une fois encore, à un envol raté qui l'a plongé au coeur d'un peloton de furieux dont Hopkins n'était pas le moins virulent.
Chez Honda, on a passé le cap chinois dans la plus grande discrétion. De cet effacement qui sied bien au travail de fond qui a porté ses fruits sous la forme d'une belle seconde place pour un Pedrosa qui a contesté la victoire à Rossi jusqu'à trois tours de l'arrivée.
Ce n'est pas tant la troisième place qui contrarie Casey Stoner au soir de ce Grand Prix de Chine. C'est le grand écart qui le sépare des deux protagonistes de cette course. De quoi être frustré puisque l'Australien avait décidé en dernière minute de modifier ses réglages. Comme d'ailleurs Rossi.
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