C'est Felippo Preziosi qui l'a avoué. La victoire lors du premier Grand Prix de la saison au Qatar avait peut être caché quelques défauts sur la nouvelle arme de Borgo Panigale en Moto GP qui se sont ensuite révélés les courses suivantes. Avec comme conséquence collatérale dangereuse de faire perdre confiance à son pilote Champion du Monde Casey Stoner.
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Le Grand-Prix d'Italie de Louis Rossi que nous avions rencontré au Mans. Les essais ayant plutôt bien commencé, malgré la pluie, on pouvait présager pour Louis un bon résultat comme celui du GP de France. Malheureusement, Louis rencontrera des difficultés et ne se sentira pas aussi à l'aise.
Si Yamaha n'a peut être plus de soucis à se faire pour ce qui est du renouvellement du contrat de Valentino Rossi, le blason d'Akashi n'est en revanche pas du tout assuré de garder son sponsor titre Fiat à la fin de cette année.
Avec ses deux motos classées dans le top 6, le team Tech'3 enregistre une nouvelle belle satisfaction cette saison au sortir du Grand Prix d'Italie. Avec Edwards cinquième alors que sa meilleure performance au Mugello était jusque là une neuvième position et un Toseland qui, après deux courses difficiles, fait son retour dans les six premiers, Hervé Poncharal avait de quoi sourire.
A l'issue de la qualification, Sylvain sentait bien qu'il pouvait faire quelque chose avec cette versatile GP8, ou, tout du moins, enfin connaître une épreuve en tant que vrai pilote de Grand Prix et non comme triste spectateur d'une machine qui ne fait pas de cadeaux à ses servants, Stoner mis à part.
Score vierge pour Randy au sortir d'une campagne d'Italie douloureuse puisque marquée par une bataille perdue avec le train arrière de sa Honda LCR. Un mal qui n'a jamais été cerné et donc encore moins traité, si bien qu'au final c'est le bac à graviers qui l'attendait.
Si Loris Capirossi avait la tête des mauvais jours dans le box Suzuki, John Hopkins n'était pas plus satisfait de sont sort chez Kawasaki. Son sentiment était même peut être encore un peu plus amer car l'anglo américain venait de terminer sa course dans le bac à graviers.
Qualifié sur une première ligne pour la première fois depuis dix huit mois, et qui plus est à domicile, Loris Capirossi comptait bien offrir à ses compatriotes une prestation débridée, avec à la clé au moins un podium, et même un peu plus si affinité.
Le Grand Prix d'Italie sera sans doute une course dont Alex De Angelis se souviendra longtemps. Sauf à réitérer l'exploit car toute la question réside maintenant dans le fait de savoir si le San Marinais a fait la course de sa vie ou si on vient de vivre celle qui aura provoqué chez lui le déclic vers de nouveaux exploits.
Il avait dit à la fin de la qualification qu'il lui manquait toujours quelque chose pour jouer la victoire et en course, il s'est effectivement avéré que sa Honda n'était pas vraiment en mesure de jouer la gagne.