Les Grands Prix moto sont en route pour suivre la même pente que ceux de la Formule 1. Pour les quatre roues, 21 Grand Prix auront lieu cette année, du 15 mars au 1er décembre. Le MotoGP a 19 rendez-vous. Mais devrait passer assez vite à 22 expéditions…
KTM est aujourd’hui comme un des constructeurs européens majeurs, mais sa réputation est récente par rapport à ses homologues du vieux continent. C’est tout à l’honneur d’un P.-D.G. nomme Stefan Pierer qui a pris les clés de la maison de Mattighofen en 1992. Et elle était alors beaucoup plus petite qu’en ce millésime 2019…
Deux podiums en trois courses, voilà le bilan d’un Valentino Rossi en de cébut de saison MotoGP où il se présente comme un candisait pour le titre. Le nouvel organigramme de Yamaha, associé aux innovations techniques, a apporté les premiers avantages au champion de Tavullia, mais non à Maverick Vinales, toujours en difficulté sur le rythme de la course. A Austin, il s’en est fallu d’une Suzuki bien mener par Alex Rins pour ne pas profiter de la chute de Marquez avec sa Honda. Mais la M1 va mieux.
Après le Qatar et l’Argentine, c’est un nouveau calvaire qu’a vécu Johann Zarco avec sa KTM à Austin. Des qualifications anonymes, des solutions introuvables sur la RC16 ; mais tout de même trois points récoltés grâce aux incidents de course. C’est toujours ça en attendant des jours meilleurs…
L’Argentine et Austin avaient été passés par pertes et profits dans les rangs de Ducati avant même les premiers tours de roues. Des tracés où Marc Marquez aime y exceller et pour le premier rendez-vous cité, le pronostic s’est avéré juste. Mais il a chuté lors du second qui avait mal commencé pour Dovizioso. Et tout s’est bien fini. Au point que le voilà en tête du championnat grâce à sa quatrième place texane !
Les essais hivernaux avaient révélé un couple Alex Rins-Suzuki diablement efficace. On l’attendait comme candidat au podium mais à Austin, il a fait mieux en concrétisant. Certes, il a fallu que Marc Marquez chute pour le compte, mais tout de même, l’Espagnol a remonté, passé, puis maîtrisé un Valentino Rossi déterminé. C’est dire s’il faudra compter sur lui pour le reste de la saison…
Il s’en est fallu d’un Alex Rins impeccable sur une bonne Suzuki pour éviter un retour en tête d’un classement général du championnat de Valentino Rossi. À 40 ans bien sonnés, le Doctor s’affirme néanmoins comme un sérieux candidat pour le titre et, comme toujours, l’assurance vie de Yamaha. Second au Texas, il a profité, comme les autres, de l’abandon du maître des lieux à Austin qu’est Marc Marquez pour tirer son épingle du jeu. La suite du championnat s’annonce passionnante…
Fabio Quartararo considérait Austin comme un test de vérité. Sur son niveau et sa forme physique qui allaient être mis à rude épreuve sur un tracé texan non seulement naturellement exigeant mais qui plus est dégradé. Résultat ? Le Français peut envisager la suite avec sérénité. Il a terminé septième et le voilà dans le top 10 du championnat, en renforçant sa position de meilleur débutant.
En MotoGP, jamais rien n’est acquis. En sept visites à Austin, Marc Marquez n’avait jamais été battu. Et il semblait partir pour un septième succès après avoir signé sa septième pole position… Seulement voilà, pour arriver premier, il faut premièrement arriver. Et même un Marc Marquez peut partir à la faute. Ce qu’il a fait. Il a chuté pour le compte. Ouvrant sa succession au Texas…
Il faudra s’habituer à voir Fabio Quartararo en haut du tableau d’un classement MotoGP. À Austin, sur l’exigeant tracé du Grand Prix des Amériques, le Français de 19 ans débutant dans la catégorie a fait une nouvelle fois parler la poudre en se qualifiant neuvième sur la Yamaha Petronas. Pas mal et, surtout, devant son équipier Morbidelli…
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