Dani Pedrosa va sans doute regretter longtemps cet incroyable enchaînement d'événements qui a stoppé net un élan conquérant qui commençait à ébranler Jorge Lorenzo. En quelques minutes, tout s'est effondré pour l'officiel du HRC soumis d'autant plus au supplice qu'il n'est nullement responsable de son malheur.
Dans le genre le malheur des uns fait le bonheur des autres, Jorge Lorenzo a décroché le pompon dans un Grand Prix de San Marin où la malchance a frappé comme la foudre un bien malheureux Dani Pedrosa.
On s'attendait à un duel homérique entre Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa durant ce Grand Prix de San Marin qui devait soit confirmer la bonne série de l'officiel du HRC, soit témoigner de la contre attaque du pilote d'usine Yamaha. Mais c'était sans compter sur le grain de sable mécanique qui a grippé la machine bien huilée du blason ailé.
18 millièmes sur un tour, c'est un peu comme un écart de 13 points d'écart dans un championnat qui compte encore six courses. Ce n'est rien. Mais lorsque ces valeurs interviennent dans une bataille de chiffonniers entre deux pilotes, ça peut être beaucoup.
Non non, le titre n'est pas une erreur. Du moins est-ce la version donnée par Karel Abraham père au moment de l'annonce de son accord avec Aprilia pour courir avec sa CRT lors des deux prochaines saisons de Moto GP.
La pluie s'est invitée sur les bords de l'Adriatique en ce premier jour du Grand Prix de San Marin qui a pris ses quartiers à Misano. De quoi refroidir les ardeurs des leaders des championnats qui ont effectivement été des plus prudents, surtout en Moto GP où ils n'ont été que onze à s'être décidés au combat.
Misano sera ce week-end la nouvelle représentation d'un duel à couteaux tirés entre Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa dans l'optique d'un titre de Moto GP pour le moins disputé. Avec le forfait d'un Casey Stoner blessé à la cheville et qui se prépare à la retraite, on aurait pu penser la couronne mondiale acquise au teigneux "Por Fuera".
Mine de rien, le Moto GP commence sérieusement à en pincer pour les pilotes venus du Superbike. A rendre jaloux ceux qui se démènent dans les catégories intermédiaires des Grands Prix pour se faire une place parmi l'élite. En effet, le plateau réunit déjà cette saison Colin Edwards et Ben Spies sans oublier Cal Crutchlow.
Hector Barbera va retrouver ce week-end une Ducati Pramac qui lui échappera à la fin de la saison. L'Espagnol a eu beau ne pas démériter depuis 2010, année où il a commencé chez Aspar à piloter des Desmosedici en Grand Prix, jamais il n'est entré en considération dans les plans de Borgo Panigale.
Oh la belle bleue ! Plutôt que de nous offrir un feu d'artifice de nouveautés, Yamaha a décidé d'embellir un peu plus son bouquet final de sportives avec une série dite « Race Blu » qui veut nous en faire voire de toutes les couleurs. Une idée au résultat pas si mauvais, mais qui ne risque pas d'ébranler les Ninja verts eux, en plein renouveau.
SPONSORISE
