
Abonné à sa grande déception à la troisième place depuis trois Grands Prix, Jorge Lorenzo voit inexorablement le titre mondial de l'année lui échapper. Pour autant, il ne lâche rien et montre qu'il tombera les armes à la main.
Abonné à sa grande déception à la troisième place depuis trois Grands Prix, Jorge Lorenzo voit inexorablement le titre mondial de l'année lui échapper. Pour autant, il ne lâche rien et montre qu'il tombera les armes à la main.
Il n'a plus connu le goût de la victoire depuis le Grand Prix de France. Ce qui commence à faire long, et ce d'autant plus que, pendant ce temps, son jeune équipier qui est sur le papier un débutant enfile les concrétisations comme d'autres les perles.
Quatre victoires de rang, cinq concrétisations en onze courses durant lesquelles il est monté dix fois sur le podium, ce n'est rien de dire que Marc Marquez a mis à sa main sur cette saison du Moto GP. Qui est pourtant la première de l'intéressé !
La saison 2013 de Moto GP n'est pas encore terminée mais voilà que se dessine déjà les contours de la prochaine. Côté effectif, on devrait repartir avec vingt quatre pilotes à l'année puisque ni Suzuki, qui attendra 2015, et encore moins le Marc VDS Racing, qui verra son pilote Scott Redding intégrer l'écurie Gresini pour une Honda compétition-client, ne seront de la partie.
Dès les premières minutes où sa retraite est devenue effective, la question s'est imposée et n'a de cesse de se poser. Reviendra-t-il ? Et, surtout, quand reviendra-t-il, comme si cette décision de l'homme allait être fatalement contrariée par le désir du pilote.
C'est déjà un fait quasiment acquis. A peine arrivé en Moto GP, ce dernier se conjugue sur le tempo d'un Marc Marquez irrésistible. Cinq victoires déjà à son actif, neuf podiums en dix courses disputées, et une avance dans un championnat qu'il mène qui se creuse impitoyablement à chaque échéance du calendrier qui sont autant de deuil pour un duo Pedrosa-Lorenzo qui ne déméritent pourtant pas.
Le team officiel Ducati n'était pas sorti grandi de la pantomime d'Indianapolis. Voir ses deux pilotes s'étriper jusqu'à sortir de la piste pour une huitième place qui est finalement revenue à un troisième larron, ça n'a rien de glorieux. Et puis ça ajoute à la tension à une impuissance de rendre cette Desmosedici efficace.
La vie de Ben Spies en Moto GP n'est décidément pas un long fleuve tranquille. Après une ascension aussi enthousiasmante que régulière qui lui a fait collectionner les titres en AMA Superbike, puis une retentissante couronne en mondial, le Texan a pris ses quartiers en Grand Prix.
Le déroulé est désormais bien connu. Les autres partent devant et filent grand train pendant que la légende s'échauffe et se démène juste avant l'arrivée. L'arthrose chronométrique chronique du "Doctor" oblige ce dernier à faire de la figuration. Ou à occuper les faire-valoir en quête de renommée.
Jorge Lorenzo a fait exactement ce qu'il fallait cet après-midi du côté de Brno. Mais son talent ne peut pas dépasser le potentiel atteinte d'une Yamaha qui l'a forcé à capituler en vue de l'arrivée du Grand Prix de la République Tchèque. Une impuissance annonciatrice d'une défaite à venir au championnat.
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