Ils ont conquis leur titre sur la piste et c'est à Jerez de la Frontera dans un gala qu'ils sont allés chercher leurs trophées. Ceux-là, ce sont les champion du monde cette année 2014 qui n'aura pas été chiche pour nos Français. Le GMT94 est en effet sur le toit du monde de l'Endurance alors que Sylvain Guintoli est le patron en Superbike.
Les machines de Moto GP ne sont pas encore toutes entrées en hibernation en cette fin d'exercice de l'année 2014. A Sepang et à Jerez, certains protagonistes vont encore rouler cette semaine avant de profiter de la trêve hivernale. Une ultime sortie aux airs de bal des débutants puisque Suzuki, Aprilia et Jack Miller sont notamment concernés.
Les dames dans le paddock des Grands Prix sont généralement dévolues à la tâche de la touche de charme sur la grille de départ, tout en égayant le reste du temps de leurs passages répétés un paddock concentré. Mais depuis cette année, elles se font aussi pilote à l'image d'Ana Carrasco.
Elle était attendue depuis déjà un bon moment cette super sportive du premier constructeur mondial. Malgré tout le respect dû à une encore bonne CBRR, les tenants du blason ailé se morfondaient de cette stabilité de la firme de Tokyo alors que les concurrents européens donnaient dans le feu d'artifice.
La saison 2014 de Jorge Lorenzo ne restera pas gravée dans sa mémoire comme un bon souvenir. Battu froid par un Marc Marquez dès l'entame des hostilités, mal préparé et agacé alors que son rival à la Honda était aiguisé comme une bonne lame, le Majorquin a été laminé d'entrée.
C'est le moment de dire la vérité et de livrer ses secrets en Moto GP. Qui a été le plus fiable durant cette année 2014 ? On a les chiffres ! Mais, pour ne fâcher personne, il faut les remettre dans un contexte réglementaire qui laisse libre-cours à toutes les interprétations.
Un titre de champion du monde, ça s'assume. Marc Marquez en avait déjà fait l'expérience l'an passé et il remet ça avec joie cette année. Célébré dans son bastion de Cervera, revenu avec son frère et l'ami de la famille Tito Rabat, aussi couronnés dans leurs disciplines respectives, sur le circuit de leurs premières amours à Ruefa, le voilà parti chez son employeur au Japon.
Cette saison 2014 de Moto GP aura été marquée par deux faits majeur : d'une part la boulimie de records d'un Marc Marquez par le fait logiquement titré pour la seconde fois consécutive. Et, d'autre part, la renaissance d'un Valentino Rossi comme résultat d'un travail personnel acharné.
Il est Français et il forge sa réputation en Espagne. Double champion du monde d'un championnat ibérique de Moto 3 qui devient une référence mondiale, le jeune homme de 15 ans a vu le règlement des Grands Prix modifié pour lui afin qu'il puisse attaquer la saison avec la crème des crèmes dès le Qatar et avant ses 16 ans.
Dix titres mondiaux en Grand Prix. Voilà qui sonnerait encore mieux que les neuf déjà acquis par un Valentino Rossi étonnamment rajeuni au terme de cette saison 2014. Deux victoires, un rang de dauphin au classement général, on en oublierait presque que le « Doctor » a 35 ans, soit 14 de plus que le champion du monde devant lui.
SPONSORISE
