Jorge Lorenzo effectuera ce week end au Mugello le centième Grand Prix de sa jeune carrière. Un cap symbolique que le phénomène espagnol de 21 ans se verrait bien passer avec panache, malgré ses deux chevilles encore mal en point.
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C'est un comité restreint qui en a terminé avec le passage du Moto GP dans la Sarthe, clôturant par là même les deux jours de test d'après le Grand Prix de France. Un comité qui s'est réduit comme peau de chagrin au moment du déjeuner, lorsque les ingénieurs Ducati ont décidé de remballer avant l'heure.
Au lendemain du Grand Prix de France, le tracé du Bugatti accueille pour deux jours certaines écuries du Moto GP désireuses de poursuivre leurs travaux de développement en vue du prochain rendez vous de la saison, le 1er Juin, au Mugello.
A Valence il s'était fait des relations passionnées avec Capirossi et Vermeulen qui ne s'étaient pas cachés de souligner qu'ils avaient assez peu goûté au style de pilotage du double Champion du Monde de Superbike, qui fait cette année ses débuts en Moto GP avec Tech'3.
Après que Mike ait fait résonner la Marseillaise et levé tout un public ainsi ravi de communier avec un de ses pilotes compatriotes, on attendait le feu d'artifice Randy, mis de pied en cap de cette couleur tricolore à même, dans la Sarthe, de fédérer toutes les bonnes volontés.
L'Iron Man de chez Yamaha a encore frappé. Cinquième sur la grille, Jorge Lorenzo est un humble douzième lors du premier tiers de la course, avant qu'il ne se lâche et mette en branle la machine infernale. Celle qui broie un à un ses adversaires.
Il n'y a rien eu à faire. Rapide lors des essais et détenteur, d'un souffle, de la pole position, Dani Pedrosa pensait sans doute que la course lui offrirait un meilleur scénario que cette quatrième place, synonyme d'absence de podium. Une première depuis le début de cette saison.
Sans un Melandri égaré sur la trajectoire dans les dernières secondes de la qualification, il aurait contesté la pole de Pedrosa jusqu'à la dernière limite. Mais, finalement, il doit se contenter de cette deuxième place qui porte néanmoins en elle beaucoup d'espoirs pour demain.
C'est sans doute la pire chose que Randy craignait en arrivant sur ses propres terres : enregistrer sa moins bonne qualification de la saison. Et pourtant, c'est bien ce qui est arrivé avec ce douzième temps qui le rejette sur la quatrième ligne. Demain, il faudra, enfin, réussir un bon départ.
Si le tant désiré moteur Honda à rappel de soupapes pneumatique ne sera pas des tests d'après Grand Prix de France sur le tracé du Bugatti, il sera cependant bel et bien engagé au prochain Grand Prix d'Italie au Mugello. Mais que Hayden et Pedrosa ne sautent pas de joie pour autant, car ce ne sont pas eux qui auront le privilège de chevaucher cette belle mécanique.