Avant de reprendre le guidon et de revêtir cuir et casque pour engager à nouveau le combat du Moto GP, Jorge Lorenzo s'est offert une petite récréation pour le plus grand profit du magazine espagnol DT. Un « media print » qui n'a pas grand chose à voir avec le monde de la moto et qui s'ingénie plutôt à exacerber la plastique de ses cibles transformées pour l'occasion en « top model.
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Si Suzuki est déçu de sa saison 2009 de Moto GP mais promet de se soigner, du côté de l'entourage de Jorge Lorenzo, on juge l'exercice ni plus ni moins qu'excellent, à croire que la perspective d'un statut de vice-champion du monde suffit d'ores et déjà au bonheur de l'équipe de « Por Fuera ».
C'est inévitable, les petits, un jour, ça devient grands. Et parfois, c'est à partir de rêves d'enfants que s'échaffaudent les grands destins de demain. Le pouvoir de suggestion sur nos chères têtes blondes n'est donc pas à prendre à la légère.
Si Andrea Iannone n'a pas fini de s'excuser de son mouvement d'humeur sur Pol Espargaro, consécutif à l'accrochage entre les deux pilotes jouant la victoire à l'abord du dernier virage en vue de l'arrivée du Grand Prix de San Marin 125, Alex De Angelis, lui, risque bien de trainer longtemps comme un boulet sa bévue, commise, elle, au départ de l'épreuve de Moto GP.
Il a de nouveau été contraint de laisser filer son illustre équipier au championnat, mais il n'a lâché que cinq points qui portent néanmoins à présent son passif à trente unités, à quatre Grands Prix de la fin de saison.
En début de séance, il a donné l'impression de pouvoir prendre les choses en main, puis son illustre équipier a haussé le rythme et Jorge Lorenzo n'a pu lui donner la réplique. La faute à des réglages à trouver dans les derniers secteurs du tracé où il perd l'avantage conquis dans les premiers sur un tracé de Misano pas si facile à maitriser.
Après avoir remporté le Grand Prix des Etats-Unis, succès qui l'a remis en selle dans la course au titre face à un Valentino Rossi qui entrevoyait presque la balle de match, Jorge Lorenzo sait qu'il se pointe ce week-end dans le fief de son rival.
Il ne nous reste plus que quelques jours pour découvrir la seconde nouveauté cross du constructeur aux trois diapasons.
Dans son jeu de yoyo qui consiste à se considérer parfois comme un candidat au titre et souvent comme un pilote recherchant simplement la victoire, Jorge Lorenzo a de nouveau changé de cap une fois descendu de la moto à l'issue d'un Grand Prix des Etats-Unis dont il est sorti grand vainqueur.
A l'issue de la République Tchèque où il venait de subir sa seconde chute consécutive, Jorge Lorenzo avait affirmé, dépité, que le championnat était à présent entre les mains de Valentino Rossi. Après les Etats-Unis, force est de constater que le prodige de Tavullia lui a refilé une lueur d'espoir en sortant d'Indianapolis avec un score vierge après s'être à son tour flanqué par terre.