Malgré deux chutes, une pour Bradley Smith le second jour, et une autre pour Mike Di Meglio durant l'après midi de la troisième et dernière journée, l'équipe Tech3 revient des tests pluvieux d'Estoril avec quelques indications qui lui seront utiles pour la suite des événements.
Sur la piste il y aura la moto de Cecchinello mais dans les bureaux, ce sera un Cecchinelli qui supervisera. L'Italien, Corrado de son prénom, vient ainsi d'être adoubé par la Dorna au poste on ne peut plus stratégique de directeur technique du Moto GP.
Les hommes de la Mistral 610 n'ont pas chômé durant les trois jours de test à Valence. Trois autres journées vont leur succéder dès le 15 février du côté d'Estoril, et ce avant d'autres essais début mars à Jerez. Ou, enfin, le moteur 2011 de dotation sera distribué à l'ensemble du plateau Moto 2.
Nouveau pensionnaire de l'équipe Tech3 au sortir d'une seule saison aux côtés du team officiel Yamaha, Cal Crutchlow a comme des similitudes de trajectoire avec un certain Ben Spies parti rejoindre l'équipe usine des trois diapasons. Mais la comparaison s'arrête là.
C'est la surprise de dernière minute que nous a réservée Hervé Poncharal. Alors que le duo France-Belgique va prendre possession des salles obscures avec le titre « Rien à déclarer », une autre aventure entre frontaliers va éclater à la lumière du Moto 2 avec l'engagement d'une troisième Mistral 610 au bénéfice de Xavier Simeon.
Certaines écuries mettent actuellement en berne leurs ambitions pour la prochaine saison de Moto 2, mais il en est d'autre qui, au contraire, trouve les fonds indispensables pour s'aligner sur la grille de départ.
Toni Elias et Cal Crutchlow ont suivi le même chemin de l'hôpital que Nicky Hayden d'une part, et Valentino Rossi d'autre part. Ainsi, comme le Champion du Monde Moto GP 2006, celui qui a pris la première couronne du Moto 2 s'en est allé voir les toubibs pour une petite révision consistant à enlever des vis posées dans sa main gauche et sa cheville droite.
C'est parti pour l'aventure tricolore au sein d'une équipe Tech3 qui a renouvelé ses cadres dans son aventure Moto 2. Une démarche ponctuée par une victoire en Grand Prix dès la première saison, mais qui a ensuite manqué de constance.
C'est avec un châssis Moriwaki que Toni Elias a remporté le premier titre mondial mis en jeu dans cette inédite catégorie Moto 2, mais l'Espagnol a aussi été le seul à pouvoir gagner avec lui. Pendant ce temps, l'opus Suter faisait le bonheur de nombre de ses clients qui ont connu la concrétisation et cet aspect des choses a convaincu Daniel Epp d'opter en 2011 pour ses compatriotes.
La formule n'est pas si courante dans un monde des Grands Prix dominé par les Espagnols qui ont supplanté les Italiens et espèrent en des passeports britanniques pour étoffer son plateau. Il n'y a donc pas de mal à la répéter à satiété pour mieux la rappeler aux investisseurs tricolores.
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