Un départ correct et un premier tiers de la course passé à tenir sa position de septième laissait présager une suite de Grand Prix du Qatar intéressante pour notre Français. Hélas, c'est de l'autre côté que le balancier s'est mis à pencher à cause d'un pneu avant perdant prématurément toute adhérence et contraignant le pilote Honda LCR à une excessive prudence.
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Net et sans bavure, le premier Grand Prix de la saison 2009 du Moto GP, et le premier de l'histoire de la catégorie reine à se dérouler un lundi, a été enlevé par un Casey Stoner impérial qui n'a souffert de rien et surtout pas de son poignet qu'il a gardé bien dans le coin.
Deuxième séance de réchauffement pour ce Grand Prix du Qatar qui en est à son quatrième jour et qui désespère de lancer la saison 2009 du Moto GP. Cette fois, cependant, cela devrait être la bonne puisque la pluie qui a ruiné l'inauguration dominicale n'est pas attendue ce soir sur le tracé de Losail.
Casey Stoner n'est pas de ceux, comme Valentino Rossi par exemple, qui pensent que la Dorna a fait le bon choix en reportant le Grand Prix du Qatar à ce soir. L'Australien argue du fait qu'en cette période de crise qui a ouvert la chasse au gaspi, la démarche est difficilement tolérable, surtout que la rançon de cette course à l'économie s'est d'abord traduite par des séances d'essai écourtées.
Toutes les troupes Yamaha sont à l'unisson. De Rossi à Jarvis en passant par Lorenzo, les officiels d'Iwata ont favorablement accueilli la décision de la Dorna et des organisateurs locaux, adoubée par la FIM, de courir le Grand Prix du Qatar ce lundi soir, en espérant que les mêmes causes ne viennent pas produire les mêmes effets, soit que l'heure tardive ne tente à nouveau la pluie de venir jouer les troubles fêtes.
La pluie conjuguée avec un puissant éclairage artificiel rendu nécessaire pour permettre une course en nocturne est une mauvaise alchimie qui empêche la tenue d'un Grand Prix.
La décision a été prise et elle fera couler beaucoup d'encre et de salive avant que pas mal d'eau de pluie ne passe sous les ponts d'un Moto GP qui a beaucoup tergiversé en se retrouvant ainsi la victime de son propre show. Le Grand Prix du Qatar, premier de la saison de l'élite - mais y-a-t-il encore des saisons lorsqu'il pleut dans le désert ?
Valentino Rossi s'est fendu d'un commentaire bien senti lorsqu'il a dû revenir précipitamment à son box, alors qu'il s'apprêtait, comme tous ses collègues, à s'élancer pour le premier Grand Prix de la saison du Moto GP.
Incroyable mai vrai, la pluie tombe drue sur le tracé de Losail, un circuit pourtant sorti du désert qatari. L'inconvénient est que l'on a voulu y organiser une course la nuit et que le reflet de la lumière des puissants projecteurs sur ce bitume gorgé d'eau rend le pilotage d'une machine de Grand Prix impossible.
Si en 125 on a été privé de spectacle à cause d'une averse qui a interrompu les débats après seulement quatre tours, le GP250 nous a sorti de notre léthargie pour véritablement lancer la saison 2009 des Grands Prix. Une course magnifique réduite à treize tours pour cause de délai horaire, envoyée sur une piste sale qui en a surpris plus d'un au départ.