C'est un Randy De Puniet déçu qui a rejoint les siens dans le box LCR une fois le drapeau à damiers tombé sur le Grand Prix d'Australie de Moto GP. Dixième, le Français savait qu'il aurait dû ramener un meilleur résultat au regard d'un niveau de performance qui n'avait rein à envier dans l'absolu à celui de Simoncelli.
C'est la petite histoire de cette qualification du Grand Prix d'Australie pour nos couleurs qui auraient donc pu se retrouver sur la rangée de tête au moment du départ de l'épreuve de dimanche.
A peine dix degrés sur la piste et une averse torrentielle qui a inondé et souillé le tracé de Phillip Island ont été les premiers éléments à accueillir la caravane du Moto GP en Australie. De quoi retarder de deux heures le lancement des hostilités qui s'est effectué sur une piste piègeuse et changeante.
Ce week-end en Malaisie aura décidément été un clavaire pour notre Randy De Puniet qui n'a jamais trouvé les clés de ce tracé de Sepang. En proie à un récurrent problème d'adhérence, le pilote LCR n'a rien pu faire une fois le départ de la course donné.
Septième lors de la séance libre matinale, Randy De Puniet pensait bien avoir résolu ses soucis d'adhérence apparus lors du premier jour passé sur le tracé de Sepang. Mais lorsque l'heure de la qualification a sonné, les problèmes sont de nouveau apparus, mettant en difficulté le Français qui devra se contenter d'un plot sur la cinquième ligne.
Après sa course difficile vécue au Japon, Randy De Puniet arrive dans la fournaise de Sepang avec un physique toujours pas à son meilleur niveau. Il faudra cependant faire avec dans ce deuxième des trois rendez-vous que le Moto GP s'est aménagé en trois semaines en outre-mer.
Une qualification honorable mais une course difficile, voilà quel pourrait être le bilan du Grand Prix du Japon d'un Randy De Puniet encore et toujours convalescent. C'est d'ailleurs sa jambe fragile qui l'a poussé à la faute durant l'épreuve, l'obligeant à lâcher toute ambition d'une septième place envisageable.
Randy De Puniet a retrouvé la confiance et une certaine sérénité en ce second jour du Grand Prix du Japon. En difficulté, la veille, avec un manque d'adhérence rédhibitoire, il a pu tirer partie lors de la qualification du bon travail de son équipe pour résoudre le souci.
Quatorze, c'est le numéro qui frappe le carénage de sa moto mais aujourd'hui, ce nombre aura aussi été son rang sur la feuille des temps d'une première séance libre problématique. Ce Grand Prix du Japon au Motegi n'a pas débuté comme espéré pour notre Randy De Puniet qui n'a pas eu à souffrir cette fois d'une forme physique en berne.
Être revenu aussi vite sur la piste après un double fracture tibia-péroné, cela aurait été sans aucun doute un exploit pour un Randy De Puniet qui avait, jusque là, tout aussi favorablement marqué les esprits du paddock Moto GP avec une très probante première partie de saison.
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