Tesla accélère peut-être en bourse mais sur le terrain, les modèles de la marque connaissent des problèmes de freins. Pas d’affolement cependant, si rappels il y a, c’est au nom du principe de précaution. Aucun accident n’a été déploréer, mais la marque d’Elon Musk va tout de même devoir convoquer dans ses ateliers pas moins de 63 % de sa production 2016.
C’est une nouvelle dont se serait bien passé le constructeur Ford. La marque de Dearborn va devoir mettre la main à la poche et ouvrir ses concessions pour deux campagnes de rappels de ses véhicules. Deux incidents différents à rectifier, dont un, tout de même, agace l’ovale bleu depuis déjà 2014.
C’est le principe de précaution qui a prévalu chez Mercedes lorsque l’anomalie technique a fini par se vérifier. Par les temps qui courent, mieux vaut prévenir que guérir, d’autant plus que la faiblesse relevée concerne aussi le marché américain. Et on ne rigole pas avec les clients de l’Oncle Sam. De quoi s’agit-il ? D'un risque de surchauffe au démarrage. Explications.
On pensait qu’avec la validation judiciaire d’un arrangement de l’ordre d’un milliard de dollars en guise d’amende avec une reconnaissance de culpabilité à la clé, on n’entendrait plus parler en mal de l’enseigne Takata. Sauf que l’on apprend que, parmi les victimes qui réclament toucher une partie de cette manne, on compte des protagonistes qui sont loin d’être des innocents. Car ils savaient et ont tout de même exposé leurs clients au dysfonctionnement des airbags japonais. Il s’agit des constructeurs automobiles.
Mazda et les rappels, ce n’est pas un couple que l’on rencontre si souvent. Surtout lorsqu’il s’agit de mécanique. Il y a bien eu la vague de convocations imposée par l’airbag Takata ou encore un souci de peinture au niveau du hayon qui pouvait entraîner une corrosion. Une sacrée campagne mobilisant alors 2,2 millions de véhicules sur la planète. Cette fois, c’est le moteur diesel qui fait des siennes.
La firme japonaise Toyota lance une campagne de rappel pour sa voiture à hydrogène Mirai. La tension électrique du véhicule peut dépasser la valeur maximale conseillée en descente lorsque le régulateur de vitesse est activé.
Les airbags ne sont pas des accessoires anodins. Et de vocation à sécuriser ils peuvent à l’usure devenir meurtriers. L’enseigne Takaka, leader dans le milieu, en sait quelque chose et cela lui a presque valu son arrêt de mort. Mais les Japonais ne sont pas les seuls sur la sellette. Chez BMW, les rappels ne cessent de gonfler à cause des airbags. Une convocation de plus de 40 000 modèles en Chine rappelle que la vie d’une marque automobile n’est pas un long fleuve tranquille.
La sécurité des voitures de la dernière génération tourne autour de la fiabilité de leur dispositif de connexion. Certains véhicules sont même presque autonomes et c’est encore cette aliénation du conducteur qui cause souci. Mais les bonnes vieilles méthodes pour un vol ne tombent pas pour autant en désuétude.
Il ne manquait plus que ça. Pris dans les effluves de ses moteurs diesels qu’il a sciemment truqués, le constructeur Volkswagen voit ses tentatives de reprendre son second souffle aux États-Unis contrariées par une vague de rappels qui touche ses modèles. Une démarche imposée par la redoutable agence de sécurité routière américaine qui concerne aussi Audi. En cause des airbags défectueux et des risques d’incendie.
On ne chôme pas chez Volkswagen. Surtout si l’on fait partie du service juridique ou que l’on a des responsabilités dans le domaine des campagnes de rappels. Deux vocations particulièrement liées depuis la révélation en 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur 11 millions de véhicules faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants lors des contrôles.