Alors que la hausse du gazole commence à faire grincer des dents, le ministre des Comptes publics a dit assumer le choix du gouvernement, hier, au micro d'Europe 1, aux côtés de Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie.
La semaine dernière, un homme a été arrêté alors qu'il était en train de dérober plusieurs centaines de litres de carburant. Il avait piraté la pompe avec un simple boîtier électronique.
La grogne face à la hausse des tarifs dans les stations continue de monter. Une journée d'actions est en train de prendre forme pour mi-novembre.
Les prix dans les stations se sont envolés. En un an, le litre de sans-plomb 95 a augmenté de 16 %, celui de gazole a pris 24 %. En cause ? La hausse des taxes pour commencer, puis une flambée des cours du pétrole. La grogne monte. Va-t-elle pousser le gouvernement à faire un geste ? Pas sûr. En attendant, voici quelques conseils pour alléger un peu la facture au moment de faire le plein.
Dans les ventes d'essences, l'E10 est désormais loin devant le SP95 "normal". Il profite d'un prix de vente un peu moins cher.
Entre la flambée du pétrole et les hausses régulières des taxes, les prix des carburants battent des records. Le sujet est-il une bombe à retardement pour Emmanuel Macron ? Il y a des chances, car on sent la contestation monter parmi les Français.
Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, interrogé ce mercredi sur Radio Classique, s'est montré défavorable à une aide fiscale pour faire baisser le prix des carburants, mais ouvert au développement des aides à la conversion pour acquérir un véhicule moins polluant.
Dans 20 % des stations françaises, le prix du gazole dépasse celui du sans-plomb. De plus, il vient de battre un nouveau record, avec plus de 1,53 € le litre en moyenne dans l'Hexagone.
Carburants : un nouvel affichage sur les pompes et les voitures
, mis à jour 152
De nouvelles appellations pour les carburants sont mises en place sur les pompes et les trappes des voitures neuves. Le but : une harmonisation européenne.
Les professionnels de la distribution de carburant ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'avenir de leur secteur d'activité. La vente ne pas s'arrêter, mais une fiscalité de plus en plus lourde et un changement des goûts des Français menacent des stations.