Prix des carburants : appel à un blocage des routes le 17 novembre
La grogne face à la hausse des tarifs dans les stations continue de monter. Une journée d'actions est en train de prendre forme pour mi-novembre.
Cette fois, c'est fait : le prix des carburants est devenu un problème pour le gouvernement, qui tente d'éviter une crise. Alors que l'opposition s'est emparée du sujet, plusieurs membres de l'exécutif ont pris la parole pour désamorcer la polémique. Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du Ministre de la Transition Écologique, a par exemple déclaré cette semaine au micro de Sud Radio : "Je ne nie pas le fait que ce soit difficile pour certains Français qu'on augmente la fiscalité sur le gazole. Mais nous avons 3,8 milliards d'euros de dispositifs d'aide pour accompagner ces Français dans la transition écologique."
La contestation continue de monter. Voilà pourtant plusieurs années que les taxes sur les carburants augmentent. Mais depuis quelques semaines, les prix sont portés par une envolée des cours du pétrole. Résultat, il devient difficile de trouver du gazole à moins de 1,50 € le litre, et dans une station sur cinq, le gazole est plus cher que le sans-plomb. Deux éléments qui marquent davantage l'esprit des Français. Les conducteurs commencent donc vraiment à faire entendre leur mécontentement.
Les différentes pétitions mises en ligne cartonnent. Celle de Priscillia Ludosky sur "change.org" en est à plus de 300 000 signatures. Surtout, on se dirige vers une grande journée d'actions le samedi 17 novembre. Les appels aux blocages de routes se multiplient sur les réseaux sociaux et sont soutenus par des personnalités politiques d'opposition. Plusieurs rassemblements devraient ainsi prendre forme et paralyser la circulation aux abords des grandes villes, dont Paris et Bordeaux. La mobilisation pourrait être forte, d'autant qu'une nouvelle hausse des taxes est programmée pour le 1er janvier. Mais les Français arriveront-ils à pousser le gouvernement à faire un geste ? Le ministre de la Transition Écologique, François de Rugy, assurait en fin de semaine que la hausse des taxes serait maintenue.
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