On dit que le futur de l’automobile passe par l’énergie électrique et la capacité technique du véhicule à se montrer autonome. Mais l’Allemagne voit encore plus loin. Nos voisins d’outre-Rhin pensent ainsi que l’on peut parier sur la voiture hydrogène. À tel point que de 250 millions d’euros ont été débloqués pour accompagner cette filière.
Bien que mis sur la sellette à cause de leur façon d’appréhender les tests d’homologation portant sur les normes antipollution, les constructeurs automobiles européens ont demandé un report de l’entrée en vigueur de la réglementation portant sur les limites d’émissions de polluants en conditions réelles de conduite. Une démarche faite auprès de la Commission européenne vent debout contre cette industrie qu’elle voudrait mettre au pas. La réponse n’a donc pas été surprenante.
Alors que les règles sont connues et que les automobilistes sont de plus en plus souvent avertis avant la date butoir, un sondage révèle qu'un tiers des Français se rend dans un centre avec du retard.
L’alerte à la pollution aux particules fine a peut-être été levée à Paris, mais elle est de mise du côté de Grenoble. Une ville qui va donc s’adonner à son tour à la restriction de la circulation des véhicules. Cependant, la base ne sera pas une plaque d’immatriculation paire ou impaire. Mais bien la vignette « Crit’air » à laquelle il va bien falloir s’habituer.
Paris sort de quatre jours de circulation alternée consécutifs à un pic de pollution aux particules fines. Ce week-end est un armistice car l’offensive contre l’automobile reprendra dès la semaine prochaine. Une charge menée par la maire Anne Hidalgo qui veut éradiquer l’automobile de sa cité en clamant à qui veut l’entendre que l'essentiel de la pollution atmosphérique provient des véhicules. Un mensonge.
Les bornes de recharge pour des véhicules électriques qui s’ancrent de plus en plus dans le marché automobile et sont de moins en moins marginaux dans la circulation quotidienne sont un enjeu majeur. Car ces mêmes voitures à batteries sont limitées par leur autonomie. Les énergies se mobilisent et les discours se veulent branchés sur le sujet. Pendant ce temps, sur les autoroutes, les solutions arrivent enfin.
La pollution à Paris est un sujet brûlant de l’actualité mettant en première ligne le citoyen lambda touché dans sa santé et dans sa liberté de circuler. C’est aussi une foire d’empoigne politique autour de mesures de restriction sur le trafic automobile aux bonnes intentions affichées mais aux effets peut-être plus nocifs que bénéfiques. C’est dans cette ambiance tendue que la mairie de Paris a décidé de lancer une campagne de communication pour légitimer ses initiatives, au quatrième jour d’une politique de circulation alternée. Une démarche hélas emprunte de stigmatisation des véhicules et de culpabilisation des conductrices et conducteurs.
Les stations-service disparaissent progressivement sur l’ensemble du territoire, quittant un paysage où elles étaient, il y a peu, des passages obligés. La fin d’une époque. Mais contre toute attente, c’est le véhicule électrique qui pousse progressivement la voiture à combustion sur le bas-côté de l’histoire qui pourrait bien faire renaître le concept. C’est du moins la conviction d’une start-up bordelaise.
Il ne fait pas bon s’attirer le mauvais œil. L’automobile s’en rend compte pratiquement tous les jours sur l’ensemble de la planète. Et ne remercie pas Volkswagen pour ça. Depuis le scandale sur les moteurs diesels de la gamme du groupe VAG, ce sont toutes les marques qui sont passées au crible par les gouvernements. Le dernier en date est celui d'une Corée du Sud qui fait trembler Porsche, BMW et Nissan.
Ce que l’on appelle le « dieselgate » au sujet d’un scandale initié par Volkswagen, qui a utilisé un boîtier truqué viciant les résultats sur les émissions polluantes des modèles de sa gamme, continue à produire ses effets collatéraux. La marque alimente les chroniques judiciaires de la planète et le reste des voitures de son groupe commence à subir les conséquences de la tricherie. Socialement, la facture sera payée par le salarié allemand de l’entreprise. Mais la classe politique aussi est dans le collimateur.